vendredi 12 novembre 2010

Rêverie océane



Des idées, n'importe quelle idée.
 L'écriture déserte mes cieux. Je me dois d'écrire: scribouiller, gratter le bois, griffer la peau, fendre le sable , creuser les surfaces lisses des pierres...Que dis-je?
  Démesure et rêve  rit de la grandeur.
La nuit s'annonce douce et paisible,cependant mes pensées me torturent. Partagées entre quiétude et regrets.
 J'effleure mon clavier de ce toucher tous mes 
sens s'enflamment . tisser des toiles, filer les étoiles. le fil est solide je reste suspendue à tes lèvres, à tes paroles tues.
Meurtrie je cherche ma sérénité dans le jeu des vagues. 
J'écrivis un poème sur les galets.. et sur un lit de galets j'étais couchée...
au bord de la mer, je laissais les vagues me chatouiller ... une vague coquine m'a adoptée... Elle effleurait  ma peau de ce toucher divin,s'éloignait  puis revenait à la  charge...avec un peu plus de force,  me balançant puis se repliait triomphalement...
 La petite vague folle... me faisait rire... elle me poursuivait n'importe où j'allais...
Le jeu ne se termine jamais comme on l'espère...
En s'éloignant de la mer, elle trépassa sur le sable chaud... je l' accompagnai jusqu'à son dernier soupir...

J'admire la naissance d'autres vagues.
 Je médite ce temps crépusculaire, les rayons anémiques du soleil mourant chatouillent mes pupilles qui se dilatent d' émerveillement 
Chevauchant un tronc de cocotier je fus prisonnière des vagues. 
Pour l'observateur, quel tableau sensuel offre cette vue!
respirer l'air marin, se faire éclabousser par les vagues désenchante tous les sortilèges.
la marré continuait à monter et l'eau  m'entourait . 
Elle glissait furtivement serpentine. Bientôt la fosse me séparant de la plage caillouteuse allait se remplir.
 N'est-il pas superbe de se trouver captive de l'océan?