samedi 1 août 2009

Peauésie



Il est un autre visage qu'on découvre de la beauté: le visage lettré. J'entends avec plaisir vibrer les nobles phrases, une sourde menace d'apocalypse inquiète...

Et qu'on m'égorge et que mon sang se déverse en flots encre ,ocre, chaude sur l'autel de ton triomphe...
Ma mort ne serait qu'une petite mort, ma renaissance un éclat, implosion aspirant le néant inouï...

Et que l'on me dissèque, que l'on déchire ma peau en lambeaux, tissus éparses pour couvrir la planète nue de ma présence...

La vie s'écrit, se crée goutte à goutte à l'encre écarlate dont regorge mes veines... mystère de la création...

Un esprit compétent pourrait se livrer à un jeu à la fois plaisant et fructueux: celui de révéler les legs du détail: le miel n'adoucit plus, le diamant ne brille plus, la vérité pure n'est que du toc, superficielle, pellicule fine, peau de chagrin... ton désir s'étire, le mien se rétrécit

Les parois sont abruptes, l’enfant ne peut aller plus loin, les gorges de mon cœur sont étroites, les passants garderont le souvenir de la générosité, l’affection de leur vivant de ces terres chaudes, on ne guérit jamais d’avoir aimé…

L’appel des sentiers perdus , l’échos se répand assourdissant dans ces falaises arides

Pas à pas on avance, le rythme,la chanson, les tamtams

Traverser ce long parcours demande plus d’effort et d’énergie… coûteuse est la traversée … on ne guérit jamais d’avoir aimé

Regarde moi, pointe tes yeux dans les miens et dis moi que j’ai oublié de t’oublier

Regarde-moi, oublie toi pour que mon chagrin puisse se noyer dans l’abîme de ton âme dépecée

Notre amitié s'est enfouie par la faute des hommes devenus lâches, mesquins, torturés par l'appât...

tout dépend dans mes sensations, dans mes intuitions de la nature de l'idée, de ma perception du détail, oui, toujours affaire de peau...

L'amitié, l'amour ont besoin pour s'affirmer de l'estime ,qui ,elle se fonde sur la fonction utile de l'homme... hélas, l'incompréhension est la solitude en commun...

Ma solitude allant s'engraissant comme une poulette nourrie d'hormones... ma mémoire la refuse et la passe sous silence.

on se trompe sur la nature des "héros"...

les héros ne peuvent vivre de l'air du temps...


A Mounir, qui a su illuminer une journée sombre... je me repose dans la jeunesse de ta voix de cristal ...


17 commentaires:

  1. kalimate,lire et lire. La lecture de ta "peauésie" me fait penser à "fragment d'un discours Malheureux".ne laisse pas les détails sombres effacer ton sourire radieux que j'aime en toi.
    ton ami Youssef.

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  2. kali tu as désormais dépassé les limites de l'abstraction ..tu es dans le réel, le vrai . Regarde-toi dans le miroir, tu es tellement belle que blanche neige en est jalouse (sourire..) . Cependant ton ilham est trés grand et je me demande pourquoi tu ne t'aventureras pas dans les grands salons de la poésie ...Continues, je trouve beaucoup de plaisir à te lire, malgré que je ne figure pas dans tes rimes...rirrrres.

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  3. La vie "s'écrie" entre les ondes de ta peau frémissante, reconnaissante à ce sublime Mounir qui éclaire le meilleur en toi. Oui, "on ne guérit jamais d'avoir aimé".
    Oui, un simple nuage obsurcit le ciel de l'amour.
    Mais quand c'est Kali qui le dit, c'est beau !

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  4. oui youssouf, faute de pasticher Roland Barthes, Fragments d'un discours amoureux, j'étale mes malheurs. pourtant, je ne suis pas malheureuse, un peu perdue, sonnée, même grosse mais pas malheureuse. la lecture et l'écriture désertent mes cieux, je m'avachis et laisse passer la sombre période.

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  5. Allah awedi,assi aziz, Blanche neige ne depassera jamais ses quatorze ans ,le temps se fixe pour elle à l'aube de la vie, alors que kali"la belle, belle,belle comma le jour, passe par un cycle moins éclairé, voilà. je fais ma crise du middle âge. Mes phrases sont aussi sombres que mes idées.

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  6. yuggy, tu arrives toujours à me faire rire même quand l'envie n'est pas là.Merci yug de trouver ma laideur belle, le prochain poème te sera dédié.

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  7. Comme c'est beau qu'une journée sombre soit illuminée tout d'un coup
    D'une baguette magique qui fait résonner le sublime son du cristal

    Comme c'est beau les plaintes dorées sous le feu de la solitude
    Ces appels lancinants de l'amour miroitant quelque part au firmament

    Comme c'est beau de ne jamais guérir de l'amour
    Et rester patient éternel sous la volupté de ses soins

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  8. Comme c'est beau ces vers spontanés qui naissent sous ta plume honorant l'amitié à kali et prédisant un amour éclatant absent de mon firmament.
    que de l'absence MG, je vois que ma dédicace à mon jeune ami Mounir intrigue mes lecteur, et bien c'est juste un ami qui m'a forcé à sortir de ma léthargie. encore merci à lui et à vous tous mes belles voix de cristal:
    Youssef,Aziz, Mourad et toi MG. sourire.

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  9. Comment peux-tu faire si bien sans faire appel à dame provoc ....le voire de mes propres yeux le fait paraître si incroyablement vrai..

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  10. incroyable mais vrai!
    rachid est passé et a laissé une trace. sois le bienvenu.

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  11. "on ne guérit jamais d’avoir aimé"
    l'amour n'est pas une maladie
    parcontre le chagrin d'amour l'est
    On ne guérit pas de ses chagrins, on se distrait

    http://www.lemythe.com/blog/index.php?2007/10/08/151-chagrin-damour

    Trop humide ton sujet, mais l'hiver ne dure qu'un moment
    en attendant des jours meilleurs, je n'ai que deux citations a t'offrir
    celle de JJG, #j'irai au bout de mes reves#:
    Et même si tu me laisses
    Au creux d'un mauvais détour
    En ces momemts qui nous testent
    La force de nos amours.
    Je garderai la blessure
    Au fond de moi tout au fond
    Mais au-dessus je te jure
    Que j'effacerai ton nom.
    ....
    la derniere est celle du grand filosof australien Diego Armando Maradona qui disait:
    l'amour c'est comme la politique , ce sera toujours meilleur la prochaine fois


    le mythe
    si tu veux m'essayer
    .....

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  12. Inutile de preciser qu'il faut me lire au N ieme degre

    le mythe
    et son clavier porc tout gai

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  13. mon cher mythe, si j'ai tardé à répondre c'est malgré moi, mon pc ne tolère plus ma page web et la bloque
    et je profite de mon passage au cyber pour répondre à ton charmant message
    je ne peux te lire au Nième degrè, je te lis alorsàmon degré: je te trouve bien gai et te souhaite plus de bonheur toi et ta guitare.
    pour ton filosof austalopithèque, à force de snifer de la pure blancheur colombienne, son délire ne dit rien, je retiens qd même ton invitation et te réponds:"je le veux bien"
    riiiiires. mais je te préviens, suis jalouse et possessive.
    je t'adore mon mythe qui file ...file.. auzoof

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  14. le code captcha me sort: heartis
    bizarre comme coincidence:)))

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  15. Je suis heureux, et je t'en remercie, comme je suis triste, mon clavier est incapable de produire, avec art, mes remerciements. Tout le monde n'est pas parfait, tout le monde ne peut être artiste.
    Merci bcp mon amie

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  16. cherches-tu à être parfait Mounir? Tu n'as pas à me remercier, tu es une agréable personne et cela me suffit largement.

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  17. Parfait? non cela m'ennuierait et gênera mes proches :)
    Merci encore.

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