mardi 19 octobre 2010

Fil de Rien



Par une nuit d'octobre
Une ombre amie vient me border
Quand je la lis
Je l'écoute bien
Quand elle me parle
Je perds le fil
Et mes idées
Et elle enchaîne
Et je tourbillonne
Dans un labyrinthe de symboles.
...
Fille d'automne
Feuille après feuille
Le vent effeuille ta résistance
Tu t'éparpilles en douceur
...
Puisse-tu vivre et te souvenir
Et en rire
Quand le ciel devient Gris
Et par manque de vent
Tu t’asphyxies. 

18 commentaires:

  1. par une nuit d'octobre...

    pas des plus sobres
    des ombres pas à pas
    des ombres pas amies
    surgissent sans sympathie
    du plus sombre de la nuit

    je reprends le fil...
    ton poème reprend ses droits
    je n'aurais su dire autrement
    cet hommage maladroit

    voila que mes ombres s'effacent
    voici le ciel devenu gris
    advienne le temps de la poésie

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  2. Puisque de tes yeux
    Octobre et le ciel
    S’infusent
    Corail et zéphyr
    Puisque le rouge est éternel
    Qu’importe les couleurs
    Et les emblèmes
    Khaled :)

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  3. Comment ça, qu'importent les couleurs,
    mon bon monsieur le commentateur ?
    Pour le Zéphyr passe encore, tout le monde sait bien que la couleur du ciel n'est qu'une hallucination collective...
    Mais puisque le rouge est éternel, foutons la paix au Corail, il en meurt assez comme ça chaque jour dans la mer mé-mé-méditerrannée...

    sérieusement, comment commenter un poème ?

    PS
    pour les emblèmes, pas de problème, cette image a très peu sa place en poésie...

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  4. tu ne me resisteras point
    parce que je le vaux bien
    le mythe
    le spam

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  5. LeMythe, ravie de ton passage l'égocentrique ;)

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  6. Salvadorali, je découvre que tu n'es pas simplement un journaliste mais doublé d'un poète à tes heures. très joli vers en tout cas et ce n'est pas mon opinion toute seule, mon ami khaled l'algérien se joint à moi.

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  7. Khaled, il y a des termes qui ont une certaine sonorité magique, la beauté d'un mot ne réside pas dans l'harmonie phonétique de ses syllabes mais dans les associations sémantiques que sa sonorité éveille: j'aime :)
    salvadorali, en effet va pour les emblèmes, que le notre soit purement culturel :)

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  8. @ kalimate

    journalier plutôt que journaliste, ma chère ;-) et la mécanique poétique a cela de fascinant qu'il n'y a pas de plan de montage obligatoire, c'est comme si tu achetais une commode en kit et que tu t'arranges pour monter à partir de là une table à manger et ses chaises assorties, enfin tu m'as compris ;-)

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  9. N'est pas qui veut peau êtes... c'est être ou ne pas être cher salvadorali :)

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  10. @ kalimate

    "bien placés, bien choisis, quelques mots font une poésie" recommandait raymond queneau...

    la question serait donc plutôt : faire ou ne pas faire... prendre leur(s) pied(s) aux mots !

    une invocation des muses par là, un petit coup de métrique par là, et voila !

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  11. variation sur le t'aime :)))

    C’est en octobre
    Que l’ombre amie vient me border
    De sa voix sombre dans mon lit
    Lorsqu’elle me parle
    Que je l’écoute et qu’elle sourit
    Se lève le voile
    sur mes pensées qui tourbillonnent
    Dans un labyrinthe de sens


    Fille d’automne
    Sur le seuil de mon hiver
    Le vent effeuille
    Ma résistance qui s’éparpille
    En doux flocons
    De ta douceur


    Puisse ton souvenir vivre
    Et en rire
    Lorsque le ciel aigri
    De mon absence
    Pleure mon amertume


    kb

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  12. c'est "pleure son amertume" dans la dernière ligne

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  13. puisque l'heure est aux errata, j'en profite pour placer le mien ;-)
    la troisième strophe est à rectifier ainsi : une invocation des muses par-ci, un coup de métrique par-là...

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  14. A mon art léger, l'art grand
    voici mon thème, voilà vos variation
    et mon fil à rien, mon fil de soi
    de s'enrichir par vos contributions
    les images déferlent en une file
    perle, rubis, jade et émeraude
    la contemplation est une palette de couleur...

    Kb, te lire est toujours un doux plaisir :)

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  15. Salvadorali, en voilà une proposition d'une légèreté terrifiante si j'ose dire :)
    "prendre leur(s) pied(s) aux mots"
    Si on laissait à Sigmund Freud le soin de l'analyser...que de trésors à découvrir;)

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  16. @fragine & @ journalier

    Des sémantiques qui tiennent soul les spasmes d’octobre ?!
    Allez Sœur d’Octobre !!!
    Je bois les poèmes et Fil de rien Hup ! suis ivre ..
    J’hallucine peut être mais je vais comme même le dire :
    Idi Amin Dada !!! Sort du corps de salvadorAli .

    Ps: Faut Épouser l'univers.

    kHALED

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  17. @ Khaled

    Idi Amin ? pourquoi pas Boumediène ? Dans l'hallucination faut pas qu'y ait d'la gêne ;-)
    Ah, bien sûr, épouser l'univers...
    Mais pourquoi crois-tu que nous faisons des vers ?

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  18. Khaled, te sens-tu persécuté sur mon blog? je ne vois nullement d'épée de Damoclès menaçant tes mots! cesse de boire mes vers, tu hallucines grave frérot...lol
    Salvadorali, il est temps que je commercialise mes "Vers"... Effet narcotique immédiat :)

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