mardi 28 février 2017

Il en PINCE pour...moi




Une errance en douleur, le cœur serré, anonyme, sortie de la normalité, plus jamais comme les autres, errant seule dans un néant.  Seule c’est trop dire. Un ennemi invisible m’étreint, se multiplie, gagne du terrain. Une course effrénée. Qui gagnera la bataille ? Qui franchira la ligne d’arrivée ou de départ devrais-je dire ?

Pleurer peut soulager. Se sentir désolée, attendre, suivre les prescriptions, écouter tous les babillages, chercher l’information .La boulimie de la guérison, de la médication, chercher la solution miracle, le fruit miracle, la formule miracle, le régime miracle, … Sauf qu’il n’y a aucun miracle. Seule la douleur subsiste. La peur ?

Non aucune peur.

La force ? Tu es une femme forte.  Une formule qu’on ne cesse de me répéter jusqu’à l’épuisement de tout sens. Juste après je me sens réduite à mon ultime faiblisse, réduite à néant….

Et je dois de me reconstruire alors que le corps endolori se déconstruit, se ramollie, se rétrécit.

Mon heure est-elle arrivée ?

Le système formate les erreurs… suis-je une erreur de système et qu’il est temps que je disparaisse ?

Erreur médicale….erreur. Un médicament magique _m’a-t-on dit_ super puissant….oui. J’en subis les conséquences. Je vis une métamorphose. C’est Magique. Applaudissez s’il vous plait. Bientôt je serai Gollum sans seigneur et sans anneaux.

Et l’on me recommande de garder le moral. Oui, il ne me reste que cela le mot Râle.


Pathétique !

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