sakana allayl....
sur les notes angéliques de fayrouz je t'écris...
je t'écris, je cris mon amour, mon allégeance, je décline mes couleurs...
je me mets en berne, je me déteste, je m'humilie, je rampe...retenir l'autre, le supplier,
ce besoin atroce m'humilie, m'écrase...gamine, gamine gamine, c'est comme cela comment je
me vois, je me juge, je me décris!
je me déteste, c'est ma tristesse qui dicte mes mots, le besoin de dire, d'éjecter ce fiel hors de
moi telle une vipère se débarrassant de son venin! je le vomis, je me vomis: âpre, glauque, amère
sur cette note de musique...en hommage nocturne... à la surface du rêve
jugez, je vous prie... de ces poèmes sans rime et de raison autre...
mais au rythme du moment
( arji3i ya aalfa laila...lailata al3omri...)
comment la faire revenir cette nuit singulière...entre le silence et l'étreinte....
dans un coeur de cristal...ou sur une chair de soie...
jugez, ô bien-aimé, toi qui préfère le vouvoiement..
de la loi poétique...d'un éternel féminin..
d'un corps désireux...qui retrouve sa violence...sa posture sous les orages de la jouissance
avons-nous oublié un plaisir...avons nous omis de conjurer les hasards jetés sur les lèvres?
à la pointe du nouvel an...celui qui s'achève j'en garde une douleur...mon témoignage en souffre...
donne-moi le don lui-même...étoiles..astre...soleil
étoiles du jour étoile de la nuit
votre éclat est-il le garant de notre serment?
de notre beau secret sur sa fleur vocale?
je m'efface, me déconstruis, m'évanouis...tel le souvenir de cette nuit où ma jouissance fut lente,longue, douloureuse, sanglante...
m'accordez-vous cette sérénité qui tue le suicide?
je délire, je pleure...ce "je" qui m'épuise, me mine...ce jeu, est-ce possible?
aimante dans la phase délirium ...des ombres du passé dépassé...
Lorsque la plume s'ancre à ce point ridicule, s'inspirant de l'inertie d'un moment matricule,
RépondreSupprimerque ce temps dénigré s'affaisse sous son rire, à cet instant où l'univers non créé hésite, s'échappe le soupir d'une orchidée quantique.
Effraction consentie de mes sinus blasés, réflection épanouïe de "ce que se serait..."
voir des hommes pleurer
RépondreSupprimervoir des femmes s'écrouler... la douleur, la mort, nous fait voir toutes les couleurs...
en ces moments, on a besoin de garder la tête froide...rester fixé sur ses"positions"... à force de câlins chaleureux de réconfort... laisser l'autre pleurer sur notre épaule...
voir ses enfants pleurer et espérer que cette séparation définitive (la mort) ferait renaître l'espoir d'un retour au temps passé...
en ces moments là, on a besoin de toute notre mémoire, des souvenirs douloureux pour ne pas fléchir..
kalimate décousues... je ramasse encore mes morceaux yugurta.
Ecoute Kali, écoute Hossni...
RépondreSupprimerIl chante pour Toi, Nous, Les Autres...
Lui s'efface et plus rien ne le dépasse.
Tres beau texte, fort et de sonorite un peu tragique. Certes il me parle et me rappelle les differents moments douloureux de separation. Le blues fait partie de la vie et est souvent source de creativite, cependant il finit toujours par passer et la valse joyeuse reprend sa ronde.
RépondreSupprimerAmities
C'est encore le silence des souvenirs, matiné par une musique feutrée, qui fait son catharsis de plus belle.
RépondreSupprimerQu'as tu fait de tes vingt ans ? "devient" Qu'as tu fait de ta vie ?
Par ces temps qui courent, autour de moi, ici, là bas et ailleurs, il est des vents qui chante le vague à l'ame sous le prisme du démon de Midi. L'Etre est tenté de se voir à travers ses cadets. L'immortalité et l'instinct de survie aboient en lui de concert. Il tient à la vie, l'Etre. Et il n'aime pas trop son miroir. Parce qu'il ne maitrise pas le temps. Il veut demeurer à jamais des notres ou des leurs quand nous partirons tous.
Virginité des instants. Virginité du "vécu". Virginité de l'ame et du "corps". Nuit délivrante et étoiles filantes vers le passé. Aube de la renaissance et le cycle continue. La vie avec.
Carpe Diem Mes ami(e)s et profitez au maximum de votre instant présent. N'oubliez pas aussi de profiter de votre solitude de temps à autre.
Merci Kalimate.
dima...Entier en morceaux éparpillés
Quand le génial dima revient aux sources, les paroles coulent limpides, les douleurs s'effacent et dame félicité saisit les coeurs!
RépondreSupprimer"miroir mon miroir quelle est la plus belle femme au monde?"
certainement pas kalimate, mais, je me sens la plus heureuse.
qu'est ce que le bonheur?
Toutes mes pensées vont pour toi , ta réussite et ton épanouissement !! l'essentiel est d'etre bien dans sa tete et je suis persuadé , qu'une jeune femme comme toi , trouvera bien la Belle chaussure à sa pointure !
RépondreSupprimeraurore, ma puce
RépondreSupprimerTa voix, Rima, plus délicieuse que les oiseaux étincelants,
M'entraîne au sein des typhons gris
De tes yeux embrumés
Et me fait voler dans des nuages bruns
Comme un canari explorant ton âme...
Puis vient le crépuscule...
Mes désirs vacillent dans les limbes de mon esprit
Tandis que brûle une exquise flamme au fond de moi.
Simo Moh
kaliméro, dire, écrire ,crier c'est souvent nous dire à travers ce qui est dit...
RépondreSupprimer« dépassé ce stade des esthètes, commence une expérience plus lucide, plus ouverte à autrui. L’émotion est toujours là, la beauté est toujours visible, nous atteignons une force, celle du discernement… dans le désir le plus sauvage, il y a, silencieuse, une parole sensible, la forme secrète du mutisme, d’un cri blanc. »
Le style travaille sa perte pour que les mots, les phrases s'écartent. Le passage est alors ouvert, non comme la mise en monde, mais plutôt la révélation de l'écriture, non comme sens plein mais comme sublimation d'un manque et réalisation d'un désir qui habite celui qui écrit.
merci de ton passage et du partage kalim.
Pas normal çà, il faut une entourloupette pour réveiller ces fous de l'amour qui débitent de la poésie jusqu’à m’émouvoir
RépondreSupprimerL’amour c’est comme un meuble acheté chez Ikea, dès que tu as le manuel d’utilisation, tu peux le monter (et le démonter) dans tous les sens.
J’ai beau l’explorer avec ton esprit mais cela n’a pas duré le temps d’une journée et une nuit.
http://www.youtube.com/watch?v=AV_bFSUI4yw&feature=related
Le mythe
Un gentil lutin anonyme! merci pour tes mots sincères.
RépondreSupprimerSimo, mon doux vieil ami!
RépondreSupprimerl'amour est le dernier îlot de l'humanité..
tes paroles tissées d'affection le répandent sur toute la terre.
pensée chaleureuse.
N'est pas qui veut mythe cher mythe!
RépondreSupprimerj'ai attendu de parcourir ta vidéo (qui est sublime, ah la belle warda, fi youm wi lilla..) avant de répondre.
merci, mais ce n'est pas pour moi! je suis en phase "nonamour".
ce que j'aime écouter c'est " cha3bi: lhit" c'est une cousine qui m'a passé le CD et depuis qd j'ai le blues, je l'écoute, effet immédiat, mourir de riiiire.
mais où est mon commentaire... je l'ai laissé ici hier puis il n'est plus là bouhhhhhhh bouhhhhh
RépondreSupprimerJe disais donc que j'aimerais bien découvrir cha3bi: lhit... je ne sais pas si c'est possible de trouver ça quelque part. J'ai envie de fou rire aussi na...
RépondreSupprimersinon chère Kalimate, moi aussi je suis en période de non-amour et que ça me convient très bien...chaque état a ses bonnes choses et il faut juste savoir profiter de chaque moment au max.
sinon c'est drôle mais j'ai passé beaucoup de temps à écouter fayrouz hier et on y trouve un engagement hors norme
Pleure pas Doudou, il n'y a pas de complot! c'est la fameuse "captcha", il fallait écrire les petites lettres qui apparaissent et puis s'assurer que le message est passé avant de quitter.
RépondreSupprimerPour "lhit", il suffit de demander à n'importe vendeur de CD, c'est connu:dernier CD de hajib avec lhit de kénitra je pense.
"aah ahahah.. nchtah 3la kiytou.. ounkhelli zinates yheytou...wa kiya 3la Kiya wa zidini tia....)
c'est top qd tu te trouves au beau milieu d'un embouteillage, et que te le monde te regarde avec des yeux indignés, étranges...des yeux qui se demandent:" pourquoi elle n'écoute pas du Mozart celle-la?