jeudi 9 avril 2009

Papillon ou caméléon ?





Les papillons ne sont que des fleurs envolées un jour de fête où la nature était en veine d'invention et de fécondité.

Ecrire sur le papillon m’amuse. Au fait, l’un de mes meilleurs pseudonymes était « La chrysalide ». Un terme que j’ai emprunté après lecture du roman La chrysalide, de Aicha LAMSINE. Roman qui met en évidence le parcours de trois générations de femmes algériennes. Quelle coïncidence !

Parler de papillon nous amène à parler de la femme et vis versa. Pour moi, papillon veut dire aussi fleur, vie courte, fécondité de la nature. Il évoque aussi pour moi Batterfly, opéra exotique de l’amour impossible entre un lieutenant occidental et une orientale (japonaise) ; une longue attente veine qui se solde par un double drame « mourir d’aimer » ou aimer et mourir :

Comme ils s’aiment les papillons !

Puissé-je après ma mort renaître, dans la plaine, papillon!

Mon papillon c’est aussi :

Un spectre

D’évanescence et de transparence

Être magnifique et magnifié

Par la déesse Vénus

L’amour est transformation

L’amour est création

L’amour est un papillon de naissance

De longévité… De couleur.

Un don à la nature

Un don de fécondité et de bonheur

Un hommage printanier à la symétrie, à la géométrie

De chenille en chrysalide en fleur

Le papillon se mue, s’enferme, s’éclore.

En symphonie de formes et couleurs…

Œuvre angélique ou démoniaque ?

Telle fut, est et restera

…une création

…un chef d’œuvre de la nature.

Mon papillon c’est aussi un murmure divin,

Un homme cria désespérément :

« Touche-moi Seigneur, laisse- moi voir que tu es là ! »…

A ces mots, Dieu le rejoignit et le toucha.

Mais l’homme écarta le papillon, et s’en alla…

Une bénédiction nous vient, souvent, enveloppée de la façon dont nous ne nous l’attendions pas. Ceci est pour nous rappeler qu’ALLAH est toujours près de nous, dans les petites choses simples que nous prenons pour acquises.

12 commentaires:

  1. Brvo pour ce blog que je viens de découvrir...c'est vraiment tres inspirant et agréable à lire.

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  2. Ravie de t'accueillir parmi mes lutins et mes fées du pré kalimate...
    et je vous invite vous mes chers lecteurs et amis à faire un tour dans le petit nuage scintillant, c'est tellement léger, ludique , spontané et pourtant ces petites fées (Doudou etFLower power) sont de vraies pros" diva-nesques".
    sourire.

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  3. Comme le dit Flower Power, c'est un top blog. Heureusement que Kalimate est revenue, tes écrits nous manquaient.
    Bon courage et reste avec nous on a besoin de toi

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  4. Je t'offre, en hommage à ce plaisir voluptueux de veloûté, la première larme que je verse depuis des décennies.
    Je ne l'ai pas laissé embrasser mon sourire, il l'aurait bue.
    Ecrin cocon, préserve la de la sécheresse et de l'amertume.
    Touché par La Grâce du sens délivré par ton envol.

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  5. Kalimate nage dans l'ombre des jasmins,
    des lis aux pétales endormies,
    que de fleurs les filles! que de fleurs!
    ... qui ne partent pas en fumée..

    flowerpower, ma proposition tient toujours.
    doudou tu es adorable "Maîtresse du je"

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  6. youggy! tout le ravissement est pour moi! ma béatitude devant tes larmes_ jadis taries et que mon envol a su faire couler_ creuse la béance du langage qui n'a d'égale que ce sourire assoifé, ce buveur de larmes à l'image de mon buvard qui absorbait les larmes perlées de mon stylo plume!
    suis touchée.

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  7. au crépusculé étoilé j'avais émis ces paroles...

    la vague et l'aile mêlées
    à l'heure des incandescences étoilées
    déliant de mon moi les paupières
    et ma vie qui me suit loin derrière
    mon regard ne se connaît pas
    posé sur chaque chose
    comme un papillon au baiser éphémère
    éternellement épris de ce monde
    qui me survivra...

    et rien de mieux que ce papillonant billet pour ramener ces mots butiner le kali-ce de ta rosée bénedictine

    kb..qui à la foi

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  8. Caméléon rendu fou de désir par la myriade, ventousé de surprise sur branche du mûrier,
    déliera ou ne déliera,langue comme tétanisée par la soudaine profusion de repas étalés sous le ciel azuré, de ruse point n'est besoin, la précipitation s'impose avant que ce délire de provisions ne s'éloigne, inaccessible au reptile tel le myriapode.

    Kb, en vérité, je te découvre.
    En fait, comme le grand que tu ne cesses d'être, tu t'es découvert tout seul.
    J'applaudis ton brio... Digne et fier.
    Trop modeste, tu nous déposes ce chef d'oeuvre dans le bec avec la délicatesse d'un condor impérial.
    Signé : le pingouin... qui a les foies de morue en horreur.

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  9. Kb, mon chevalier courtois! L’envie saisissante de crier, sur ces dunes vives, dans un tourbillon de sable qui s'élève vers l'éternité: " Ô temps suspend ton vol" que je puisse étreindre ces paroles enchanteresses, m'en remplir jusqu’à lie et m'enfermer dans une monade. Ni l'éternité ni son ombre ne m'importeraient j'aurais goûté la joie d'être entourée de ceux que j'aime... de ceux qui m'aiment... vous mes ami(e) s.

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  10. yugurta, la nourriture ne manque pas non plus sur ta plaine, le même échos sourd et muet, met indigeste qui ne se mange même pas froid.

    tu te rappelles l'histoire de la critique, ces pauvres eunuques, castrés intellectuels.

    ne me jalouse pas, tu fais partie des miens et tu le sais.
    fais gaffe de ne pas t'asphyxier, il y a des amours empoisonnées.

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  11. Chère kali, mon plumeau passe et les poussières trépassent.
    G beau lui répéter à l'envi que je l'efface, rien n'y fait, la venimeuse tient à sa langue fourchue.
    Et pourtant L doit savoir que "jeux de mains "je" de vilaine"....

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  12. en attendant qu'elle "se" biffe d'elle même...tu es obligé de jouer au Marquis de Sade pour répondre à cet élan d'auto-destruction pour ne pas dire "masochisme".

    en fait, je ne sais où est passé mon lutin préféré Dima?

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