lundi 9 novembre 2009

Signe, signifiant, référent et encore



Envie d'hiberner au fin fond de mon âme... 

observer le silence...

laisser le silence me draper, m'absorber... 

me glisser dans mon ombre...

 furtivement disparaître dans l'immaculée blancheur de tes monts dégarnis..

partir la-bas où je ne peux fuir
mon moi, mon soi, mon toi
où l'indifférence et l'oubli ne sont pas de foi
où l'aimance brille
illumine l'espérance  anémique
point d'amis ciniques
à l'affut d'occasions iniques



...
Une petite voix ne cesse de me murmurer de creuser un puit. Rêvais-je pour entendre des voix ? 
Encore faut-il que je sois  plongée dans un sommeil profond ou que j'aie perdu la tête.


Pourtant la petite voix persévérait
Volez, volez colombes symbole de ma liberté opprimée, séchez,
séchez arbres espoir avorté, ô tristesse qui fend les cœurs,
toi qui abrite le vil mal et le bien.



La beauté est elle un vol à ailes déployées?
La liberté est elle une sensation de non limites?
L'eau est-elle libre quand elle se déverse en flot loin du verre qui la contient?
Est-on libre de vouloir ce qu'on veut?
...
Oui, la beauté est un vol à ailes déployées loin de la contrainte, de l'allusion, de l'illusion, de l'esclavage physique et idéel, de la limite, de la possession, de l'obstacle
...
"tirou ya letyar
yebssou ya lechjar
ribou ya lesswar..."


8 commentaires:

  1. Fièvre au coeur, le corps s'oublie et se retrouve, loin de son lit, pas assez pour le renier mais suffisamment pour soupeser la liberté de l'évasion avant que la chappe ne retombe.
    Cette graine originelle te murmure que tu es unique, qu'il t'appartient de cultiver cette semence en cette terre qui prend, le temps d'une vie, allure de chair.

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  2. Spleen et idéal

    ciel nocturne auréolé de lueurs boréales
    soleil qui feint se coucher
    mais décroche pour se lever
    inondant en vain une terre glaciale
    le vent du nord fait le couvre feu
    l'oiseau se terre dans son creux
    une voix se lève et brave les intempéries
    sans peur ni panique ni cris
    elle brise la glace fait percer les fleurs
    sur le paysage régna une douceur folâtre
    l'oiseau déplie ses ailes prend son essor
    la liberté la beauté là tous nos espoirs

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  3. la beauté m'est impatiente
    quand la mort de ses ailes déployées
    s'effleure chaque jour à la vie
    la liberté m'est contingence
    à l'aube de ton corps
    où je reconnais mes limites....

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  4. KB,la douceur de tes pétales éparpillés sur mon corps texte abolie les limites de ce qui est et de ce qui aurait pu être.
    Ravie de te relire sur mon humble espace.

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  5. MG, mon cher, je me lis entre tes mots. Tu me relies à ma terre, à mes sources, à mes cieux. C'est beau de renaître dans tes vers.

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  6. Que dire yuggy! c'est encore une fois un voyage d'apprentissage de soi, exactement une prise de conscience de l'unicité face à l'adversité . Excuse ma platitude elfe des blogs,mon intelligence perd en puissance. Réellement, envie de me terrer un moment.

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  7. "Ce chagrin amadoué
    Quand ton corps
    Si cursif
    Se love

    S'en va vers l'eau
    qui aura fait nuit

    Une écume légère
    Ornant ton sommeil
    entretissé aux cils

    dormeuse accomplie
    qui se plie de côté
    tu veilles sur tes beaux désirs"

    Youssef pour l'oubliée qu'on ne peut oublier.

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  8. Merci youssef, tu es adorable. d'où as-tu tiré ces beaux vers :) je ne te savais pas poète. sourire.

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