jeudi 23 avril 2009

Le Doute... chemin de la Vérité.



    Pourquoi l'homme cherche-t-il la vérité? Nul n'ignore combien la vérité pouvait-être utile à l'homme; utile dans les applications du savoir scientifique, utile à la vie de l'homme, qu'elle intéresserait l'exercice de ses facultés en ce qui concerne les vérités théoriques et toute  sa personne en tant que chaque homme aspire à réaliser ce qu'il est ou ce qu'il veut devenir.

    Que dirait Zarathoustra s'il était parmi nous? Maintiendrait-il ces propos devant une foule hilarante, perdue dans ses propres méandres qui lui servent de "pensées" non pensantes? Quelle vérité va-t-il leur annoncer? De combien de vérités ont-ils besoin?
 " Regarde-les,dit-il à son coeur, regarde-les rire: ils ne me comprennent pas, je ne suis pas la      bouche qu'il faut à ses oreilles.
 Faut-il leur briser les oreilles pour qu'ils apprennent à écouter avec les yeux? Faut-il faire un  bruit de timbales ou de frères prêcheurs? ou ne croient-ils  que ceux qui bredouillent?
 Ils ont quelque chose dont-il sont fiers. Comment le nomment-ils ce qui les rend si fiers? Ils appellent ça la culture, c'est ce qui les distingue des chevriers."

    Mais cette notion d'utilité nous heurte. D'abord nous savons bien que la vérité n'est pas utile même si elle peut nous être utile. Si le vrai était l'utile, d'abord il varierait d'un individu à un autre selon que l'utile différerait de tel à un tel. Il ne pourrait plus être universel.
Ensuite, l'homme a besoin pour exister, de mensonges, d'illusions, d'erreurs, de tromperies,d'impostures. Il est vrai que toutes les vérités ne sont pas bonnes à  dire.

  Puis-je en tant que humaine supporter un bonheur dont je ne suis ni l'actrice ni la maîtresse et qui me vient tout fait comme pour me prouver que je ne suis qu'une marionnette_ fut-elle heureuse_ dont on tire les fils sans que non seulement je ne sois pas la montreuse, mais encore pas même l'aide-marionnettiste?

    La vérité n'est donc essentiellement pas utile. néanmoins, elle est essentielle. j'en ressens un besoins profond, je la désire, j'aspire, je tends vers la vérité, fut-il à mes dépens.(aie! je suis révoltée mais non pas à l'image de ces héroïnes grecques telle Antigone...)
    
- Cesse de me distraire "Kalimate" continuons à philosopher. Qu'est ce que philosopher si ce n'est s'appuyer d'abord sur la pensée des autres, surtout les grand philosophes du passé.  Croyez-moi, cela ne va pas sans lectures, sans travail, c'est une aventure dure, dure mais payante! où en étais-je? oui!
      Je porte en moi une aspiration à une vérité qui serait une totale, absolue, infinie, belle , aimante, réchauffante, nourrissante pour l'esprit et le corps, qui  me rassasierait éternellement d'une joie invulnérable, et tout en comblant mon désir ne l'annihilerait pas en tant que tel, vérité toute donnée et qui tout contradictoirement ménagerait encore le désir réalisable de la connaître d'avantage et d'en jouir encore suprêmement.
     J'envisage avec succulence l'union du vrai, du bien, du beau dans une réalité dont le vêtement serait la beauté et qui ne dissimulerait pas sous ce vêtement métaphorique, mais apparaîtrait en lui et ne cacherait pourtant pas davantage pour m'inviter à la découvrir encore et encore. Vérité qui me ferait du bien et ferait que je sois en harmonie avec chaque être, chaque plante, chaque entité de ce monde; réalité encore qui m'enseignerait la connaissance dans le savoir. une lumière éclairante qui serait celle d'une flamme, d'une passion dont la réalité dépasserait l'image. une vérité qui donnerait la réalité aux lieux communs, les faisant le siège d'un vrai, qui les décapant , les instaurerait  de nouveau dans leur premier éclat pour la première fois découvert.

   Aie confiance: la vérité n'est pas le bout du chemin, c'est le chemin même. 





mardi 21 avril 2009

L'Ombre du poète.




Mahi BINEBINE, L’ombre du poète, Edition Stock, Paris, 1997.

Ainsi se termine ce roman, ou ce parcours poétique, comme il a commencé des années avant, sur le Mont des Esclaves (« koudiyat la3bid » en arabe). Un bel hymne à l’amitié, à la vie, à la fidélité. Un dilemme pas des moindres: pouvoir et amitié, innocence et réalité amère, paraître et être, rêve et désir, sensualité et sexualité…

Tant de dualités traversent ce roman qui retrace le parcours de plusieurs destinés, entre superstition, protection et déception.

Les parcours les plus importants sont ceux des deux amis : Nayel, le narrateur et son meilleur ami Yamou. Ce dernier fils de barbier, mais pas n’importe lequel, celui du palais, du Pacha, la plus haute instance dans le pays, ami des français et donc ennemi du roi déchu et du peuple. Yamou fut privé de finir ses études quoique qu’il soit désireux de les poursuivre. Son père, monsieur Marwane considérait son avenir autrement être barbier et lui léguer son commerce. Le sort de Nayel fut autrement. Ayant perdu son père à sa naissance, il fut pupille de son excellence le pacha et donc il fut une partie intégrante de la vie du palais. Camarade de classe du fils du pacha, même si lui considérait cela autrement :

« Tout dans ce collège, avait été organisé pour servir au mieux l’instruction de Yacine. Nous autres élèves n’étions, en fait, que des accessoires, des figurants culturels. » (p52)

Sa condition est celle d’un étranger dans l’enceinte du palais, à même titre que la bête : « l’algazelle », Yacine était le centre des préoccupations, le reste était là pour le besoin du décors.

Roman bourrée d’histoire, d’historiettes, d’anecdotes, de thèmes divers, de mendicité, de quolibets, de complots, de calomnies etc. Le roman est traversé par des histoires de racontars : historiettes scabreuses relatives aux serviteurs du palais ou des énuqués au service du pacha où il est question de superstition, de malédiction, fabulations irréelles, fantastiques autours d’insectes ou d’animaux étranges. On rencontre aussi plusieurs figures de l’autre…

Les plus beaux moments du narrateur, il les passait avec son ami Yamou à arpenter les oliveraies, les sentiers, s’émerveiller devant rien, inventer des dialogues fascinants, poétiques, parfois même philosophiques :

« Dieu comme il faisait bon choir dans l’intimité de Yamou, dans l’enchevêtrement de son jardin secret. Tantôt feutré, nébuleux, tantôt vif, pétulant, un jardin dont les passerelles ombragées liaient l’enfer au paradis… ainsi tel un fétu qu’un soupir emporte, je m’envolais dans les arcanes de mon farouche ami. » (p62)

L’écriture chez BINEBINE, par moment, nous fait captifs ; des fulgurances poétiques, un texte d’extrême beauté où il fait bon de plonger, de faire partie de cet univers qu’on ne connaît que trop bien, mais que la culture riche de l’écrivain artiste orne de sa palette de couleurs.

L’ombre du poète, c’est aussi le dit et le non-dit, un jeu entre le clair et l’obscure. Entre rêve de grandeur et chute vertigineuse. Yamou fut le poète et Nayel son ombre, une ombre défraîchie, froissée de vieillesse, de douleur et de solitude :

« Allongé, dos contre terre comme au temps jadis, le talisman défraîchi pendu à mon cou, je reste là, muet, immobile. Dans mes yeux dessillés où s’épanche le ciel infini, je revois, grand comme toutes les étoiles assemblées, le visage rayonnant de Yamou. » (p238)

…mais tous les poètes croient que celui qui est couché sur l’herbe ou sur un versant solitaire, les oreilles dressées, apprends quelque chose de ce qui se passe entre ciel et terre… Ainsi parlait Zarathoustra.

jeudi 16 avril 2009

Explore-le avec mon esprit et tous les dons...


sakana allayl....
sur les notes angéliques de fayrouz je t'écris...
je t'écris, je cris mon amour, mon allégeance, je décline mes couleurs...
je me mets en berne, je me déteste, je m'humilie, je rampe...retenir l'autre, le supplier,

ce besoin atroce m'humilie, m'écrase...gamine, gamine gamine, c'est comme cela comment je 
me vois, je me juge, je me décris!
je me déteste, c'est ma tristesse qui dicte mes mots, le besoin de dire, d'éjecter ce fiel hors de 
moi telle une vipère se débarrassant de son venin! je le vomis, je me vomis: âpre, glauque, amère
 sur cette note de musique...en hommage nocturne... à la surface du rêve
jugez, je vous prie... de ces poèmes sans rime et de raison autre...
mais au rythme du moment

( arji3i ya aalfa laila...lailata al3omri...)
comment la faire revenir cette nuit singulière...entre le silence et l'étreinte....
dans un coeur de cristal...ou sur une chair de soie...
jugez, ô bien-aimé, toi qui préfère le vouvoiement..
de la loi poétique...d'un éternel féminin..
d'un corps désireux...qui retrouve sa violence...sa posture sous les orages de la jouissance
avons-nous oublié un plaisir...avons nous omis de conjurer les hasards jetés sur les lèvres?
à la pointe du nouvel an...celui qui s'achève j'en garde une douleur...mon témoignage en souffre...
donne-moi le don lui-même...étoiles..astre...soleil
étoiles du jour étoile de la nuit
votre éclat est-il le garant de notre serment?
 de notre beau secret sur sa fleur vocale?
je m'efface, me déconstruis, m'évanouis...tel le souvenir de cette nuit où ma jouissance fut lente,longue, douloureuse, sanglante...
 m'accordez-vous cette sérénité qui tue le suicide?
je délire, je pleure...ce "je" qui m'épuise, me mine...ce jeu, est-ce possible?
aimante dans la phase délirium ...des ombres du passé dépassé...

dimanche 12 avril 2009

Marrakech...regard exotique?


Elias CANETTI, Les voix de Marrakech, (Londres, 1967), Albin Michel, 1980, pour la traduction française.

Traduit de l’allemand par François PONTHIER, le livre est présenté comme un journal de voyage dédié par l’auteur à Veza Canetti. Sur la quatrième couverture, une prière  d’insérer renferme ceci :

« D’un séjour à Marrakech en 1953, Elias Canetti enregistre d’abord les voix, les bruits, des gestes et des images. Et, imperceptiblement, par le jeu d’une simple et grave précision dans la relation des faits, ce récit de voyage devient aussi, au sens le plus strict et le plus concret du terme, un récit philosophique… »

 

Dès l’ouverture du texte et au fil de la lecture des quatorze chapitres ou micro récits, une impression générale  d’exotisme se dégage de ce récit qui se veut une réflexion philosophique. C’est, à mon avis, une approche anthropologique de l’Autre  sous forme romancée, vu les moyens utilisés pour représenter l’autre dans sa différence.

En effet, faire recours à la voix  comme moyen d’exploration de l’autre, signe dont l’auteur ignore le signifié, relève de la gageure. Le regard, l’observation, ici sont de mise. Un regard posé sur la ville, regards souvent croisés de par et d’autres. La ville est disséquée, observée, analysée et même interprétée selon une sensibilité et un sens humain hors pair qui relève de la grandeur de l’homme en face des misères auxquelles il ne peut rien, une indifférence feinte, peut-être, et un pincement au cœur.

 

Dans une description fine, la beauté de la ville est tracée par le narrateur qui se fait découvreur doublé d’un philosophe. A travers sa quête des méharis vis-à-vis de ces animaux exceptionnels et du sort qui leur est réservé, nous découvrons une sensibilité très prononcée du narrateur.

Après une quête effrénée des chameaux, il y eut rencontre, enfin, mais hélas qui  fut soldée par une séparation dans le mutisme. L’éloignement et le silence prennent place et le narrateur semble s’intéresser à d’autres aspects de la belle ville rouge.

L’odeur agréable des épices interpelle autant que les couleurs ou les objets exposés. Exhibition orgueilleuse de marchandises, une société qui fait montre  de son pouvoir de production, « cette fierté naïve ». Le fait que les objets soient fabriqués par la main de l’homme leurs procurent une  dignité étonnante, le narrateur ne peux que méditer  sans comprendre cette «  société aussi secrète, qui cache jalousement aux étrangers l’intérieur de ses maisons, le corps et le visage de ses femmes… », mais qui expose, livre presque, le processus de fabrication, son savoir.  Ce chapitre, sur les souks et la marchandise renferme l’un  des plus beau texte de ce livre.

 

Bien sur, on arrive à la scène avec les mendiants, la répétition de ce cri, toujours le même, ce cri au nom d’Allah, un défi « effrayant ». Sa répétition régulière et rapide en fait un groupe, une vie réduite à la répétition jusqu’à ce que ces aveugles incarnent «  le saint de la Répétition ». Entre répétition et différence, et même pareil au même, se termine  «  le cri des aveugle ». Quoi  de plus naturel que de parler de mendicité dans un pays où elle s’organise en foi et profession !

 «  Le marabout » en est une autre forme qui fascine par sa beauté et aussi par sa laideur, les mendiants juifs : impulsifs, vieux et coléreux, cependant le narrateur ne leur tient pas rancœur, leur misère l’a touché profondément. La horde des  petits  mendiants, encore et encore à croire que c’est une ville peuplée de mendiants.

 

      Dans ce récit  de voyage tout est examiné selon le même regard exotique. L’exotisme se dévoile à travers l’architecture des maisons, des minarets,  des quartiers, des ruelles et placettes, des boutiques, parfois même des visages , des conteurs et écrivains publiques, de la fascination pour « ces écrivains accomplies » : qui réussissent  à faire régner le silence sur une place qui recèle de  tant de voix !. La femme n’échappe pas à cette représentation exotique, d’abord, elle le fascine par sa voix, mais le reste  de cette confrontation ne sort  pas du cadre du  stéréotype littéraire.

 

       Toutes les figures de cette ville ont été invoquées, répertoriées : des indigènes en passant par les mendiants, les juifs, sans oublier les étrangers qui souvent ont été objet de mépris à titre d’exemple le français propriétaire du restaurant.

Dans  Les voix de Marrakech, ce qui nous saisit  et qui nous laisse sans voix ,ce  sont ces figures éparpillées, diffractées de  l’autre qui sans cesse se déforment, se métamorphosent, s’éludent, se démentent, se défilent. Ces figures sont multiples, diversifiées. Elles ne peuvent être additionnées, résumées. Certaines d’entre elles peuvent être repérées et d’autres restent invisibles, indicibles, presque inaudibles. Une existence_ si on peut appeler « ça » une existence_ qui se résume en un amas brun, sans voix, juste un son, un « cri » :

 

 «  Au crépuscule, je me rendis sur la  grande place au centre de la ville et ce que j’y cherchais n’était ni son pittoresque ni son agitation que je connaissais déjà bien. J’étais à la recherche d’un amas brun sur le sol, qui n’avait même pas de voix et qui n’émettait qu’un seul son. Un profond, un interminable murmure « ä-ä-ä- »… il distillait son unique son, pendant des heures et des heures, jusqu’à ce qu’il devint sur cette immense place, le seul son, le son qui survivrait à tous les autres. » (p 121-122 »


jeudi 9 avril 2009

Papillon ou caméléon ?





Les papillons ne sont que des fleurs envolées un jour de fête où la nature était en veine d'invention et de fécondité.

Ecrire sur le papillon m’amuse. Au fait, l’un de mes meilleurs pseudonymes était « La chrysalide ». Un terme que j’ai emprunté après lecture du roman La chrysalide, de Aicha LAMSINE. Roman qui met en évidence le parcours de trois générations de femmes algériennes. Quelle coïncidence !

Parler de papillon nous amène à parler de la femme et vis versa. Pour moi, papillon veut dire aussi fleur, vie courte, fécondité de la nature. Il évoque aussi pour moi Batterfly, opéra exotique de l’amour impossible entre un lieutenant occidental et une orientale (japonaise) ; une longue attente veine qui se solde par un double drame « mourir d’aimer » ou aimer et mourir :

Comme ils s’aiment les papillons !

Puissé-je après ma mort renaître, dans la plaine, papillon!

Mon papillon c’est aussi :

Un spectre

D’évanescence et de transparence

Être magnifique et magnifié

Par la déesse Vénus

L’amour est transformation

L’amour est création

L’amour est un papillon de naissance

De longévité… De couleur.

Un don à la nature

Un don de fécondité et de bonheur

Un hommage printanier à la symétrie, à la géométrie

De chenille en chrysalide en fleur

Le papillon se mue, s’enferme, s’éclore.

En symphonie de formes et couleurs…

Œuvre angélique ou démoniaque ?

Telle fut, est et restera

…une création

…un chef d’œuvre de la nature.

Mon papillon c’est aussi un murmure divin,

Un homme cria désespérément :

« Touche-moi Seigneur, laisse- moi voir que tu es là ! »…

A ces mots, Dieu le rejoignit et le toucha.

Mais l’homme écarta le papillon, et s’en alla…

Une bénédiction nous vient, souvent, enveloppée de la façon dont nous ne nous l’attendions pas. Ceci est pour nous rappeler qu’ALLAH est toujours près de nous, dans les petites choses simples que nous prenons pour acquises.

samedi 4 avril 2009

Le vrai dissimulé dans du faux.


Toucher du regard…

  Il y a des regards qui nous touchent, une touche très soyeuse, câline et tellement agréable. Il y a des regards qui nous pénètrent l’âme, répandent une plage de désir et de plaisir. Un toucher qui pénètre le feuilleté de notre corps se propageant en  ondines électriques et enivrantes.

On se sent planer, voguer, voler dans cet espace regard.

 Regard vert océan, bleu azur, noir perlé,brun incendiaire... Plein d’amour et de tendresse est souvenir indilué.

Un regard parlant plus que toutes les paroles d’amour stéréotypées, paroles usées jusqu’à la flétrissure.

Dans ces moments magiques, les mots ne servent plus à grand-chose, il faut pister le flamant rose à l’envol, suivre les signes, le toucher divin.

Une plage de sérénité et de paix s’étend pour ceux qui savent déchiffrer les symboles. Malheur et peine certaine pour ceux qui cèdent l’oreille aux paroles jubilatoires, à l’extravagante virtuosité de tous les «  Nains » séducteurs…au faux regards qui ne voient que leur reflet dans l’âme de leurs proies consentantes.

 

Eros, Philia Agapè

Nain :bsr, nymphe est égale a femme irréelle et désirable par tout les males!!!! Alors que faire pour être à tes cotés et jouir de ta présence ???

 

Nymphe : épouse moi

 

Nain : juste une question sincère! Serais tu satisfaite avec un seul male ce qui ipso facto limite tes désirs et passions! Comme les femmes chaque homme est unique! Alors pourquoi se limiter a un désir quand tu peux partir en étincelles chaque jour avec des couleurs différentes...je sais que je suis brusque mais c la réalité! On ne désire pas ce que l on possède.....

 

Nymphe : tu parles de ta réalité et tu l'exprimes parfaitement bien. Tu n'es pas une femme, mieux, tu n'es pas moi. Alors cesse de me dire alors que tu ne me connais pas.

 

Nain : je ne demande qu a apprendre....et je n ai nullement cette prétention d avoir la science infuse! cela ne me plairait même pas!le bonheur c d être toujours surpris par de nouvelles choses, de nouvelles rencontres qui nous apprennent bien des choses sur nous mêmes...

 

Nymphe : bien dit! Croyez-vous en la Rencontre?

 

Nain : oh que oui....de la discussion peut jaillir l  étincelle de la séduction et de l extase! les ondes ne sont perçues qu en compagnie de l être désiré!!!

 

Nymphe : désolée, je viens de lire votre fiche, elle est tt sauf intéressante pour moi. 
Et pourtant, vous avez réussi à m'intéresser l'espace d'un laps de temps.
la chute et bien évidente.

 

Nain : j adore les hauteurs et je m y maintien avec grâce! Ce qui m importe le plus c de savoir ce que je suis!sans vanité ni prétention!il n y a que les différences qui enrichissent! Alors bon dial. encore

 

Nymphe : un homme marié pardi !

 

Nain : on ne désire pas ce que l on possède c connu…coté masculin ou féminin!!!.Le nier serait faire preuve de mauvaise foi!!!!

 

Nymphe : ou absence de foi ! L’amour n'est pas possession. Nous sommes des êtres de fuite.

 

Nain : du tout! Quand on sait ce qu on veut vraiment dans la vie!pour une fois je suis d accord avec toi que l amour c souvent faire de don de soi! Le réel bonheur c de trouver la félicité en donnant....l autre c le reflet de nous mêmes! Le bonheur donné revient tel un boomerang avec plus de force encore! Il m arrive parfois de jouir en recevant tel un tsunami l intensité du bonheur dans le regard d une femme comblée!

 

La nymphe s’est tue.  Elle laisse la parole aux visiteurs du pré kalimate ou au silence cosmique.