Septembre me regarde en souriant
Accroupi sur les fils électriques
Je ne le distingue pas vraiment
Ses couleurs chaudes fauves rougeoyantes m’aveuglent
toutefois, les têtes des palmiers acquiescent
Il me dit : je suis revenu et je ne te reconnais point
Qu’est-il devenu de mes doux mots au vent levé ?
Je vieillis à chaque automne, tu m’alourdis de plus en plus
Depuis quarante ans, tu n’as jamais failli à ton rendez-vous !
Les années te vont à ravir rétorqua-t-il
et d’un rire malicieux fit vibrer les fils
Tu te bonifies comme les Syrahs!
Oui ! Répondis-je !
Cependant,quand le vin est tiré , il faut le boire... hélas !