lundi 31 octobre 2011

jeudi 22 septembre 2011

Sweet and sour ...September



Septembre me regarde en souriant
Accroupi sur les fils électriques
Je ne le distingue pas vraiment
Ses couleurs chaudes fauves rougeoyantes m’aveuglent
toutefois, les têtes des palmiers acquiescent 


Il me dit : je suis revenu et je ne te reconnais point
Qu’est-il devenu de mes doux mots au vent levé ?

Je vieillis à chaque automne, tu m’alourdis de plus en plus 
Depuis  quarante ans, tu n’as jamais failli à ton rendez-vous !

Les années te vont à ravir rétorqua-t-il
et d’un rire malicieux  fit vibrer les fils
Tu te bonifies comme les Syrahs!

Oui ! Répondis-je !
Cependant,quand le vin est tiré , il faut le boire... hélas !

samedi 10 septembre 2011

Mes graines de pensées



Tel un moulin
je mouds ce que tu déposes sous mes dents
j'égruge des pensées en graine
je tourne et tourne
tel un moulin  mon sort est Répétition
Parfois , je broie  le vent
je parle pour ne rien dire
pulvérisé,
mon effort est emporté par le vent
 plane, prend de l'altitude puis
dans un geste inespéré se fait captif 
déluge est un mot qui qui glisse
...
Tel un moulin tourné par un bourrique
je concasse et,
 tourne en bourrique
il y a tant de lumières dure à dévoiler
l'ombre guette l'ombre d'un gibier
je ferme les yeux et les garde intérieures
mes lumières sont miennes , mes graines m'appartiennent.

vendredi 5 août 2011

Fils d'aurore

"Ils viennent les chevaux de la mer"Walter Crane 1893


L’écriture en vagues me submerge

Quand le vague se miroite sur ma surface

Vague est ma vie  miroir de ma susceptibilité qui se reflète vaguement sur ta face de glace

Le gel a ceci de vrai une lame qui blesse mord et cesse toute vie

Par une morsure bleue quand le bleu azur est absent et le ciel affiche sa brume morne

Mort-nés mes  sentiments s’étouffent

Touffues mes pensées s’étoffent

La nuit s’épaissit le jour s’effiloche en profondeurs blanches...


jeudi 30 juin 2011

Note par note j'ai ouï dire



La brise légère me visite très tôt
je me lève et me mets à sa disposition
câline et bien douce
elle compense de la chaleur offensante du jour
de toutes ses notes m'ensorcelle


Il y a des matins d’une douceur neige,
le calme et la fraîcheur au rendez-vous

Le cœur chavire vers tous les horizons
palpite à toutes les musiques

Le violon gémit au mouvement de mon cœur
Le pouls note par note transpire des gouttes de sang

Jeu des étoiles sur fond de basse
Les notes légères du piano sautillent
Puis se taisent à la limite de l'agonie

Saxophone langoureux éveille mon insomnie
Clapotement de vagues, l'eau se glisse, séduit ces formes et se dérobe
Avant la lumière

Sifflotement, voix jazzy, trompette au bord des larmes 
déborde de douceur
Notes pianotées légères dansantes timides ... l’ego se colore
S’élèvent langoureuses étreignent le ciel puis se laissent choir en solo
susurrant dans la plus belle langue les plus beaux signifiants 

 les notes grattées sur une guitare dénotent
 une étreinte joyeuse entre le guitariste et son instrument
  puis,gémit un violent...note par note j'ai ouï dire
 la supplication, l'harmonie provocatrice, la nostalgie des temps accordés...

Mon désir va vers taire ce flux de mots et juste jouir à huis clos 


samedi 21 mai 2011

Antigone de Jean Anouilh


Texte support :

Antigone, lui dit soudain.
  Ecoute…
Le Garde
  Oui.
Antigone
  Je vais mourir tout à l’heure.
Le garde ne répond pas. Un silence. Il fait les cents pas. Au bout d’un moment, il reprend.
Le Garde
  D’un autre côté, on a plus de considération pour le garde que pour le sergent de l’active. Le garde, c’est un soldat, mais c’est presque un fonctionnaire.
Antigone
  Tu crois qu’on a mal pour mourir?
Le garde
   Je ne peux pas vous dire. Pendant la guerre, ceux qui étaient touchés au ventre ils avaient mal. Moi, je n’ai jamais été blessé. Et, d’un sens, ça m’a nui pour l’avancement.
Antigone
Comment vont-ils me faire mourir ?
Le Garde
  Je ne sais pas. Je crois que j’ai entendu dire que pour ne pas souiller les murs de la ville de votre sang, ils allaient vous murer dans un trou.
Antigone
  Vivante ?
Le Garde
  Oui, d’abord.
Un silence. Le  garde se fait une chique.
Antigone
  O tombeau ! O lit nuptial ! O ma demeure souterraine !... (Elle est toute petite au milieu de la grande pièce nue. On dirait qu’elle a un peu froid. Elle s’entoure de ses bras. Elle murmure.)
Toute seule…
Le Garde, qui a fini sa chique.
  Aux cavernes de Hadès, aux portes de la ville. En plein soleil. Une drôle de corvée  encore pour ceux qui seront de faction. Il avait d’abord été question d’y mettre l’armée. Mais aux dernières nouvelles, il parait que c’est encore la garde qui fournira les piquets. Elle a bon dos, la garde ! Etonnez-vous  encore qu’il existe une jalousie entre le garde et le sergent d’active…
Antigone, murmure, soudain lasse.
  Deux bêtes…
Le Garde
  Quoi, deux bêtes ?
Antigone
  Des bêtes se serreraient l’une contre l’autre pour se faire chaud. Je suis toute seule.

Questions de compréhension (10pts)

 1- Complétez le tableau ci-dessous : (1pt)
Auteur
Œuvre
Date de parution
Œuvre du même auteur
……………….
……………………
……………………..
-……………….


 2- Situez l’extrait par rapport à l’œuvre. (1pt)

 3-Choisissez la bonne réponse (1pt)  
D’après vous, Antigone cherche à discuter avec le garde parce qu’elle se sent :
    a- seule
     b- triste
     c- vivante
 
 4- Y a-t-il un vrai dialogue entre Antigone et le garde ? Qu’est ce que cette situation a de tragique ?  Relevez  deux indices qui le montrent (1pt)
 
5-      Quel sort est réservé à Antigone ? par qui l’apprend-elle ? (1pt)

6-      Comment réagit-elle ? Relevez un indice qui le montre. (1pt)

7-      Déterminez le niveau de langue des énoncés suivants (1pt)
-« O tombeau ! O lit nuptial ! O ma demeure souterraine ! »
-«  Mais aux dernières nouvelles, il parait que c’est encore la garde qui fournira les piquets. Elle a bon dos, la garde ! Etonnez-vous  encore qu’il existe une jalousie entre le garde et le sergent d’active… »

8-      Complétez le tableau suivant : (2pts)
    
Figures de style
énoncés
Effet produit
a-….


b- métaphore
-Elle est toute petite au milieu de la grande pièce nue.
-…..
-….


-………

9-      D’après votre lecture de l’œuvre, pour quelle raison Antigone doit-elle subir ce destin cruel et tragique ? (1pt)

Production (10pts)

  Nombreux sont les jeunes d’aujourd’hui qui s’isolent et s’enferment de plus en plus dans la solitude malgré la prolifération des moyens de communication.
Avez-vous peur de la solitude ? Ou est-elle, pour vous,  un moyen qui vous pousse à être créatifs ?
A la lumière de votre lecture des œuvres au programme, rédigez un texte argumentatif d’une vingtaine  de lignes où vous exposerez votre point de vue sur le thème de la solitude.

samedi 30 avril 2011

Marrakech, L' écorchée... vive


 Polyphonie
Marrakech, telle Cherrazade des Mille et une nuit,

Envoûtante séductrice par sa beauté, par ses voix

Une multitude de voix narratives et narrantes.

Carmen certes, elle renaît dans l’imaginaire de tout un chacun comme espace d’envoûtement, comme chemin d’initiation, mais aussi comme une désillusion. Une blessure saignante.

Marrakech, espace de rêve, de déception aussi

De tes voix et à la recherche de ces voix on se perd dans tes voies. Seuls les initiés s’y connaissent et s’en sortent ou plutôt se retrouvent.

Marrakech, ma belle, ma fascinante, mon étoile filante. Marrakech mon cœur, mon corps, mon cor…la voix prends corps dans cet espace, elle m’interpelle, me fait sienne, j’y adhère je me laisse séduire, dans ses voies elle me conduit, par ses voix elle me guide.

Des étrangers, des enchères des ventes…

Des rumeurs obscènes…

De toi je me rapproche : jalouse, je les repousse et te conjure de ne point m’ignorer un jour.

Quand à mon appartenance je fais quête.

vendredi 22 avril 2011

Moi-peau



Moi-peau mélangé à des rêveries et des paroles

  Assise confortablement sur une peau d'animal sacrifié récemment, probablement celui de la fête du mouton...je me demande si on fête le mouton ou on fête la panse emplit de chair de mouton. Ma mère me conta le récit de Cendrillon version marocaine: Aïcha ne connut pas sa mère, néanmoins cette dernière l'avait dotée d'une égide souple et intelligente, capable de se conformer docilement au tissu rêche et rude qu'est la complexité du monde.

Dépouillée de sa peau,arrachée à même le corps, jetée à l'eau, alors que le corps dépecé, éparpillé de sorte qu'aucune trace ne resta de la jeune fille frappée cruellement par un destin jalousement haineux.
Les deux intrigantes ont calculé leur coup sans tenir compte du pouvoir de l'amour qui , ayant empli le coeur de la jeune fille, s'est inscrit en identité ineffaçable sur son épiderme. Tatouage, écorchure identitaire.


j'ai un conte
raconte moi s'il te plait
où il est question de peau
une voix d'outre-tombe
peau de serpent ou de lézard
non, ni lézard ni têtard d'une jeune fille belle comme le jour
j'aime
tell me more
assassinée à l'aube de ses années printemps
par une belle mère rancunière
cendrillon en tragédie
et une esclave dont la noirceur du coeur dépasse la noirceur de la peau
un mélange de cendrillon et de la belle au bois dormant
je t'en prie tu aiguises ma curiosité
tell me more
un zeste de notre culture 
un chant de tristesse et de douleur
une jeune fille aimante et tendre
- cette jeune fille c'est toi?
dont la belle mère demande
- elle se reflète en ton miroir
de lui cueillir des grenades
d'un grenadier qui fleurissait au dessus d'un puits. 
Un puits profond mais aussi ventre de terre mère nourricière.

  La jeune enfant exécuta l'ordre prière,grimpa l'arbre fruitier frêle et touffu d'une main, de l'autre signa sans le savoir son arrêt de mort. Son exécution. L'esclave secoua l'arbre fruitier et la jeune fleur se retrouva au fond du puits.


L'eau monte, monte..monte , elle ,flotte...la rend à la surface. 


Mais hélas, la jeune fille avait déjà rendu l'âme.  Morte, les deux cruelles femmes la dépossédèrent de sa peau et tentèrent de faire disparaître le corps, effacer jusqu'à son passage sur terre. La volonté divine en voulut autrement. Sur cette peau , en chaque fibre et noyau de cellule , l'identité de la petite fille s'était gravée à jamais.

Jetée à la rivière, la peau voyageait avec les galets de ruisseau en rivière et finit entre les main d'un issaoui,


haddaoui
troubadour et poète
qu'est-ce qu'il en fait?
tu me fais languir
le issaoui croyant que la peau trouvée était d'origine animale
il l'utilise pour couvrir son bendir

Chose faite, il l'expérimente et grande fut sa surprise lorsqu'il y trouva le chant de l'enterrée. Père de l'évidence ,le couple de l'évidence est fait.
Entre la peau mortelle et la peau immortelle, il y a Aïcha, la vivante. Les poils et les cheveux ont le pouvoir de survivre à la mort du corps, la mort corporelle n'affecte pas leur végétation. Ceci est un fait. Quant à Aicha, c'est de peau qu'il s'agit.


la peau parle, la peau susurre, 
la peau chante, la peau murmure... 

  Peau immortelle, on dirait qu'elle a été trempée dans l'eau du Styx dans laquelle Thétis plongea Achille, le presque immortel lui offrant une peau armure presque parfaite.
Le pouvoir de l'amour...

- Et ensuite?
La suite c'est une amélioration après dégradation. 

Qu'est-ce à dire?

  Le troubadour et son bendir firent couler larmes et soupirs. L'histoire ainsi faite et surfaite se répandit comme un feu dévastateur. Vite, les rumeurs atteignirent tous les villages , les douars, franchirent les terrasses et les murailles... Sour et diour...arrivèrent jusqu'aux oreilles du père accablé par la perte de sa chair/chère princesse.

- Voilà! situation finale. Malheureuse comme fin. Le père ne verra jamais sa fille, ce n'est qu'un bendir qu'il récupère. Il va la récupérer n'est-ce pas?
Tout vient à celui qui sait attendre et écouter. Sourire.
-Chair ou chère? tu me déroutes tu sais!

  Père de l'évidence: le père accueillit l'issaoui et son bendir...compatit avec la douleur de la peau, aima son chant, puis saisit d'une étrange envie prit le bendir entre les mains du troubadour, le caressa doucement avant d'en frapper la peau d'une tape légère...et grande fut sa surprise quand la voix d'outre tombe l'interpelle:


" hda 3lya ya baba hda 3liya
7eb ramane darha biya 
ou lka7la zelghat biya"

- Il reconnait que c'est  de sa fille dont il s'agit?
Evidemment que oui! Il écouta la voix jusqu'à la fin , se leva comme un somnambule.Sa colère fut si grande que même les corps des deux femmes meurtrières, attachés à deux chameaux, écartelés et éparpillés, n'assouvirent sa soif de venger la mort de sa fille.


- Rouh 3ziza 3end Allah
Ainsi, la voix se tut. La surface tendue avait besoin d'être calmée.


Passe l'ange écorché... sous le regard du véritable succube...

mardi 5 avril 2011

Aussitôt dit


Ainsi,
le Poème dit l'amour
Et le Dire,
crée l'Amour
Kalimate en Aimance.



Vaporeuse et solitaire

soupir d’aube salutaire

L’ombre des kalimates
A déposé sa rosée

kb mars 2009


Quand la peau non surfaite s'étire, l'encombrant décolle, libérant de la face toutes ses surfaces qui de la lumière tissent les bordures.

Kali, par ce voyage que tu as réussi en des contrées que peu soupçonnent, par ces mots tourmentés fusant d'un visage apaisé, tu prouves, si besoin en est, que jamais on ne perd son temps en te "lissant".

yugurta, decembre 2009

Mon Aérienne, tu pioches profond, sous la peau et ses cellules, au delà de l'âme et ses tourments. Oh douce source, belle amie, je te dédie ce poème de Lamartine que tu chéris et te rappelle que tu m'es chère...
youssuf,decembre 2009

Amie, qu'elle est cette étrange mue

Qui malmène tes kalimate 
Est-ce un vent délétère
Une bourrasque
Une tempête malencontreuse 


Ou des intempéries sournoises
Qui ravagent en silence
Réduisant en traces
Le cours de tes pensées

Ne serait-ce tout simplement 
Un creux d'une vague
Nage remonte
Et inspecte toi
N'est-il pas beau ton tatouage

MG,octobre 2009

Je suis très interpelé.... Esothériquement interpelé...

En effet je suis sur le point de publier un article concernant le désenchantement des mots... Quand le sens n'est plus véhiculé par ces porteur d'intérêt. Le propos ressemble au tien... Par ailleurs l'image que tu utilises pour illustrer ton propos a failli illustrer mon annonce "Pour que le nord ne soit pas jaloux du sud"...


Ce genre de coïncidences m'arrête... Serais-tu une âme sœur... Ou juste une sœur... Qui sait, peut-être juste une âme !?

Sinon que faire quand les mots ne portent plus de sens ? Quand la substance est galvaudée ? quand les mots ne sont plus que les fantômes d'un langage offert au rabais ?... C'est là la question qui me taraude...

Bien à toi, à Yugurta et à Dima... sans oublier tous les lecteurs silencieux !
al. Archibald Leaurees


J'ai tout mangé et je n'ai rien laissé dans mon assiette. Maman doit etre contente de son rejeton. Tu ne joues pas à l'écrivaine. Tu écris tout simplement. Tu te racontes ton enfance et tu chéris toujours cette petite fille qui t'habite encore surement.



Il est de ces temps où l'etre s'écrivait dans son journal intime. Personne ne le lisait. Et par ces temps qui court je sens que le blog a remplacé le journal intime à la différence prés que le blog est publique et posséde son lectorat muet ou bavard. 

J'aurais bien aimé jouer avec toi quand j'étais petit. La mixité inhibe la frustration. Je me rappelle de ces amis de faculté qui lorsqu'ils s'asseyaient à coté d'une universitaire, pour la première fois, ressentaient quelque chose qu'ils n'avaient jamais connu auparavant. Ils n'avaient fréquenté que des établissements scolaires réservés aux garçons. J'ai eu la chance de cotoyer la mixité pendant ma scolarité avant d'arriver à la fac.

Joli titre, kalimate.
dima...gentil crapaud :)


Captive de l'Océan

une sirène
une sirène de plus
bientôt
il entendra son chant
celui qui veut l'entendre
Michel, novembre 2010


Salvadorali a dit…


Dans mon cas, c'est chose faite ! 

kalimate, permets que j'en profite
merci pour ta visite
gentigresse venue s'ébattre
dans les vagues de mes idées
vagues idées

PS
vive ta toile tissée d'étoiles
te voila donc araignée
appelée comme disait l'autre à régner
impératrice poétesse
et dans tes tresses
nous autres prisonniers



Salvadorali, novembre 2010


"on ne guérit jamais d’avoir aimé"
l'amour n'est pas une maladie
parcontre le chagrin d'amour l'est
On ne guérit pas de ses chagrins, on se distrait
Le Mythe, août 2009


lundi 4 avril 2011

Absurde...poulet fou né...soliloque



Briseur d'idées pour les connaisseurs: Mjinina Harran lak'hihit

 Transcription phonétique:                          /mjinina/ /7aran/ /lak7i7it/


_Kali, sérieusement , se pose des questions:"Que me faudra-t-il pour conjurer  le sort?
                                                                   Combien de temps encore tenir?
                                                                   Quelle hypothèse ontologique adopter?
                                                                    L'avenir du non-amour
                                                                    ou sentiment non avenant?

_L' étudiant:"Comment à l'ère des révolutions, des législateurs, des gouverneurs qui s'auto-gouvernent à votre gouverne peut-on brandir son arme en face de son frère _ ne nous sommes pas frères nous  les musulmans  quand même?Ou sommes nous juste des orateurs qui pérorent haut et fort la parole divine sans compréhension ?
Reconstituons: la réinsertion, la constitution..." (suspention des bla bla juridiques)

_Un enfant , 10 ans pour être précise:"Kifach? "
traduisons : comment cela se fait-il qu'on me pose une question qui reste suspendue en l'air?
" fixe ou mobile.?"

_Un autre enfant 8 ans cette fois-ci :"Galha Mjinina rass lbagra charfa qui espère  encore guérir de sa folie bovine_ wa mnine?_
traduction: Folie-fola l'a dit la tête de la vieille vache li katsenna chifa.

"Al3fou wa lMekki hzeq lblad nsara ydaoui l3dara...Tmara  bqat tferraj...watta gallik:ses mains l'une fiha chifa l'autre fiha  scanir...wa ta sir sir..."
Réactions:
....Mout dyal ddhk ou tkerkir... /onomatopée locale/

_Le mordu de tennis:"Non non  non mala3binch akha... un arbre? walla, précise a sahbi un palmier, chouf...on dirait que sa tête esquive sur le revers!" 

"Wa mama tsettat ...wal7maq hada...elle écrit ça  sur son blog...fine jat twalit? 
( une manière de s'éclipser)
"Wa flifla harra hadik... kadir diary... ch3let fik l3afia."

Kangoulou diarrhée lfikria melli kaytfker chi wahed...  kikh kikh kikh /onomatopée/

"wa tata 3lach poulet fou né? wach djaj kayjih lhmaq?" wella za3ma ti rigoule à la Gad lmaleh.

 _Kali qui filosofe:"non ,non c'est Polyphonie , c'est à dire, un texte traversé par plusieurs voix ; pour l'absurde, reviens dans quelques années, je t'expliquerais, ou peut-être pas, ce que cela veut dire."

Un large sourire...Chouf awlidi en dialectal: koulchi mdroub fi rab3a, chi ftlata, chi zayda fih del3a, ana 3endi zyada fi les narrateurs:
Je me disloque...soliloque, la révolution dyal lehrour : koulchi che3lat fih nar: on ne voit que du feu ;) 

nar nar 


samedi 2 avril 2011

a-ponctué



ongles roses doigts gris des mains aigris de rose et du gris sur la gloire d'un père griot selon la littérature des fous furieux incendiaires et tuffeaux la poussière s'élève au galop comme des nuages lourds de pluie se traînant sur des sentiers mirages la gorge brûle et l'oeil brille des larmes d'un rhume sur le seuil le mal nous saisit toujours à la gorge l'air assassin hurler assèche les cordes vocales blesse et tue de proximité angoissante c'est flou tout est flou ou camouflé que sais-je je ne suis qu'une spectatrice le coeur serré certes mais de l'extérieur difficile de sentir ce qui se fige en magma noir gris sur mon écran journée éprouvante je change de chaîne je plie plie et plie étrange le nombre  de plis et la longueur du tissu la fièvre gagne tout le corps dois-je me soucier  de la température qui monte ou de ce qui la provoque payer le prix pour briller toujours le même bla bla publicitaire Brillance des étoiles éclat de cristal métal et m'étale tâche d'huile la hache de guerre à l'indienne lâche apache sans calumet fumer éther couche de peinture épaisse insoluble

vendredi 1 avril 2011

لا تحزن للشيخ عائض القرني


الرُّقعاءُ السُّخفاءُ سبُّوا الخالق الرَّازق جلَّ في علاه ، وشتموا الواحد الأحد لا إله إلا هو ، فماذا أتوقعُ أنا وأنت ونحنُ أهل الحيف والخطأ ، إنك سوف تواجهُ في حياتِك حرْباً! ضرُوساُ لا هوادة فيها من النًّقدِ الآثمِ المرِّ ، ومن التحطيم المدروسِ المقصودِ ، ومن الإهانةِ المتعمّدةِ مادام أنك تُعطي وتبني وتؤثرُ وتسطعُ وتلمعُ ، ولن يسكت هؤلاءِ عنك حتى تتخذ نفقاً في الأرضِ أو سلماً في السماءِ فتفرَّ منهم ، أما وأنت بين أظهرِهِمْ فانتظرْ منهمْ ما يسوؤك ويُبكي عينك ، ويُدمي مقلتك ، ويقضُّ مضجعك.
إن الجالس على الأرضِ لا يسقطُ ، والناسُ لا يرفسون كلباً ميتاً ، لكنهم يغضبون عليك لأنك فُقْتَهمْ صلاحاً ، أو علماً ، أو أدباً ، أو مالاً ، فأنت عندهُم مُذنبٌ لا توبة لك حتى تترك مواهبك ونِعَمَ اللهِ عليك ، وتنخلع من كلِّ صفاتِ الحمدِ ، وتنسلخ من كلِّ معاني النبلِ ، وتبقى بليداً ! غبيَّا ، صفراً محطَّماً ، مكدوداً ، هذا ما يريدونهُ بالضبطِ . إذاً فاصمد لكلامِ هؤلاءِ ونقدهمْ وتشويهِهِمْ وتحقيرِهمْ (( أثبتْ أُحُدٌ )) وكنْ كالصخرةِ الصامتةِ المهيبةِ تتكسرُ عليها حبّاتُ البردِ لتثبت وجودها وقُدرتها على البقاءِ . إنك إنْ أصغيت لكلامِ هؤلاءِ وتفاعلت به حققت أمنيتهُم الغالية في تعكيرِ حياتِك وتكديرِ عمرك ، ألا فاصفح الصَّفْح الجميل ، ألا فأعرضْ عنهمْ ولا تكُ في ضيقٍ مما يمكرون. إن نقدهمُ السخيف ترجمةٌ محترمةٌ لك ، وبقدرِ وزنِك يكُون النقدُ الآثمُ المفتعلُ .
إنك لنْ تستطيع أن تغلق أفواه هؤلاءِ ، ولنْ تستطيع أن تعتقل ألسنتهم لكنك تستطيعُ أن تدفن نقدهُم وتجنّيهم بتجافيك لهم ، وإهمالك لشأنهمْ ، واطِّراحك لأقوالهِمِ!. * قُلْ مُوتُواْ بِغَيْظِكُمْ * بل تستطيعُ أنْ تصبَّ في أفواهِهِمُ الخرْدَلَ بزيادةِ فضائلك وتربيةِ محاسنِك وتقويم اعوجاجِك . إنْ كنت تُريد أن تكون مقبولاً عند الجميع ، محبوباً لدى الكلِّ ، سليماً من العيوبِ عند العالمِ ، فقدْ طلبت مستحيلاً وأمَّلت أملاً بعيداً .