mercredi 28 octobre 2009

Tonalité



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Ô tonne, saison de ma naissance,
Automne, saison des finitudes et tous les commencements
Au/à la tonne, les fruits s’offrent rouge passion
Ton sur ton
Le ciel fauve s’embrase, s’enflamme, se voile de poussière de semence
La terre, surfaces topologiques, se pare, se prépare à toutes les fécondations
Le vent dévoile, arrache la pudeur , se charge de ses particules et part loin déposer son butin.
...
Le tore surface sans bord, surface close à une seule face
répétition,"fasl" après "fasl"
boucler la boucle...
La demande fait le tour du tore, ne saisit qu'un vide,
se répète différente d'elle-même:
A se répéter elle finit par faire tout le tour du tore
et n'a ainsi que le contour
Privation
...

lundi 19 octobre 2009

Traces écrites, tatouage et le reste



Rêvée princesse
 marchant pieds nus
sur un chemin  fondant, initiatique soit-il
Trace après trace, corps plume tatoue le sable
 gravure éphémère,
  douleur, blessure que la mer clémente effaça par une caresse
vague, douceur salée, froide se réchauffant au toucher princier
gloire, le paysage se déplia
corps bafoué, torturé , écrasé sous le poids
 mille et un pas
Souffre-t-elle, cette surface lisse, les milliers et une piqure sur sa peau radieuse?


trame se construisant se déconstruisant
sans héros, sans lyre


corps plume s'écrivant tout en s'effaçant
 fragile
 crayon noir, premier instrument
premier pigment du tatouage écolier
sur une page planche
tissu se tissant fil par fil
 immaculée blancheur que le ciel embrasa
métamorphose
en fil d'or




lumière éblouissante au bout du tunnel
la beauté hors d'elle criant à tue-tête
"Reviens ô généreuse, reviens, reviens"
l'eau glacée finit par la ramener
le corps se débâtit de ses poids,
bête de somme
 que de diables fut-elle habitée


le rayon grandit,la lumière  revint dans un fracas infernal
je reviens de l'éden 
le coeur d'une forêt dévastée
nulle trace

tout  s'annule, se déconstruit


plus de forteresse
plus de pont-levis
plus de princesse


Rien qu'un tatouage sur une peau imprenable...

mercredi 7 octobre 2009

Voix apaisante.



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Sincérité qui serre, serre fort, pincement qui me vide le cœur
La douleur me submerge jusqu’à ce que je devienne douleur criarde frappante de raideur
Souffle coupé, l’air que je respire m’empoisonne de mille et une substances incolores pourtant puissantes. Effet immédiat, j’écris, je crie haut et fort,
tes paroles ont volé ce que j’ai de serein.

Ma pensée voyage dans d’autres contrées; vagabonde, panse mes plais. J’admire ma pensée qui fausse tout mécanisme offensant et efface les programmes malveillants
Il a fallu que tu me joues ta fausse note de sincérité.
Il a fallu que tu t’éloignes de moi, il a fallu que la démesure se mesure en petits coupons.

Je suis née d’une chanson d’automne, saison de finitude et de tous les commencements.

Sortir d’une maladie est toujours signe de victoire sur soi-même. La guérison est ainsi l’emblème d’un retour à notre véritable nature, à notre personnalité. Nous sommes, enfin, nous-mêmes.

Il faut donc veiller à ne pas nous égarer et surtout à ne pas égarer les autres.
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