Marrakech, telle Cherrazade des Mille et une nuit,
Envoûtante séductrice par sa beauté, par ses voix
Une multitude de voix narratives et narrantes.
Carmen certes, elle renaît dans l’imaginaire de tout un chacun comme espace d’envoûtement, comme chemin d’initiation, mais aussi comme une désillusion. Une blessure saignante.
Marrakech, espace de rêve, de déception aussi
De tes voix et à la recherche de ces voix on se perd dans tes voies. Seuls les initiés s’y connaissent et s’en sortent ou plutôt se retrouvent.
Marrakech, ma belle, ma fascinante, mon étoile filante. Marrakech mon cœur, mon corps, mon cor…la voix prends corps dans cet espace, elle m’interpelle, me fait sienne, j’y adhère je me laisse séduire, dans ses voies elle me conduit, par ses voix elle me guide.
Des étrangers, des enchères des ventes…
Des rumeurs obscènes…
De toi je me rapproche : jalouse, je les repousse et te conjure de ne point m’ignorer un jour.
Quand à mon appartenance je fais quête.
Les photos changent dans ce blog : tellement qu'on n'y se retrouve plus. La carmen de la place change d'apparence mais nous gratifie à chaque fois d'un profil songeur et plaisant à voir ou d'un sourire les yeux dans les yeux de son lectorat. Les épices du Sud se magnifient ici en amour de son propre ruisseau natal.
RépondreSupprimerIci devait loger ce poème à la gloire de ton chez toi...
dima...de Lutèce à Marrakech
dima, ma petite voix fidèle!
RépondreSupprimerun poème? voyons, je n'ai pas cette prétention... c'est dans le ruisseau de la littérature que je puise mes mots, mon inspiration.Tout le mérite revient à Elias cannéti, Les voix de Marrakech, un petit livre mais d'une grandeur!
On apprend à découvrir nos richesses par le regard des Autres. Depuis, j'apprends à effacer les stéréotypes, je continue à chercher ce regard virginal épuré de tout préetabli.
Citer Les Arts sans leur ville ocre serait en effet vil et bas.
RépondreSupprimerTu as le mérite Kali de nous prédire sa renaissance.
Les mots sont l'étendard de l'esprit.
Merci
c'était un plaiisir que de lire le visible et l'invisible de tes mots si gentils...
RépondreSupprimeri'm still waiting!
Marrakech où l’on découvre les larmes séchées sur la route
RépondreSupprimerOù tant de chevaliers y périrent en silence
Mour ou kouch ! dans le patois des anciens
Marrakech où l’on découvre le feu, testament des absents…
Marrakech qui me rappellera toujours ces paroles de ‘Ibrahim El Ansari…
…Marrakech étale ses foulards
Marrakech en appelle à toi Ahmed
Marrakech va exploser de haine Ahmed
Pour moi lorsque la gifle m’a appris
L’histoire de ma terre
J’ai vu les despotes ramper sur les manuscrits
Arrêtez !
Ma voix est là-bas
Forêt de hennissements
Caressant la fibre de sang
Alors l'echo se lève
O toi arbre étrange
Visage étendu sur la palmeraie
Qui t'a appris à défier
Le tranchant brandi de l'épée
Qui t'a initié?
par kb, lundi, 16/03/09
Touchée... chevalier courtois du net!
RépondreSupprimerlà s'arrête mon souffle...
kb, tes images sont simplement époustouflantes.
Le Colis te sera livré demain à 16 heures.
RépondreSupprimerLa muse KB m'a insufflé un élan fou avec ces mots chez toi.
J'écrirais ton billet aussitôt ce post dans ta boîte.
à la bonne heure et surtout n'avorte pas le suspens que tu viens de créer.
RépondreSupprimerbonne inspiration lutin yugurta du pré kali!!!
Les batteries du lutin sont à plat. Dis le si tu fais des crêpes pour le pique nique, j'amènerais le sirop d'érable.
RépondreSupprimerContent de ta critique. Tu as osé me regarder droit dans les yeux ! Qu'y as tu vu ?
Elle y a vu de l'intertextualité en filigranne... Ces regards trop parlants et trop bavards qui ne font pas que jaser. Des regards qui font appel l'un à l'autre. Elle a vu aussi l'espace blanc de ta page. Un espace, symphonie jouée sans maestro, parce que l'ensemble n'a pas besoin de chef puisque l'harmonie y est de toute manière.
RépondreSupprimerElle croit ne pas pouvoir te damner le pion mais bémol yuggy, bémol : elle sait si "joliment" remonter le temps, elle sait déclarer sa flamme à ses amours. Elle ne saute jamais les pieds joints mais elle saura sauter plus haut que toi...
dima...pour le plaisir de voir
Dima, j'hurle à la lune de lire ton augure !
RépondreSupprimerTu sais si bien éviter de glisser sur mes vomis... En fait, tu surfes dessus avec aisance et un sourire que bien des Lutin(e)s t'envieraient...
Votre serviteur non quémandé est quasi Kapput.
L'effort requis par ce dernier "popo" de mouche m'a mis par terre.
Avec la nausée en bonus.
Des fois, mon yug vénéré, je me dis que ton propos est à double tranchant et je dois t'avouer que je m'en méfie comme le lait sur le feu ;)
RépondreSupprimerVomis ? j'ai aimé ton histoire et j'allais y répondre par une autre concernant un amateur de Top Gun, ayant fait l'Alya puis sa formation militaire à ses vingt printemps, rentrant chez lui comme tous les soirs, que le bon dieu fait, pour serrer sa dulcinée dans ses bras et changer les couches de sa dernière, mais avec une conscience qui le martyrise à mort ces derniers temps : il se trouve que le rejeton du peuple élu a fait joujou dans le ciel de Gaza par un passé très récent. Pathétique, le mec qui n'arrive plus à jouir. Il s'est rendu compte que sa propre réalité ne se trouvait guére dans son film de prédilection : Top Gun...
Le dernier popo, qui n'en était pas un, recéle de la morale et évoque au moins deux films à sa lecture : Le pianiste et La liste de schindler.
dima...yugurtin à ses heures
dima qui se taisait mais quand il parle..il fait taire tout autre voix.
RépondreSupprimermême la mienne!
(mourir de riire)
dima , mon merle blanc, je ne voudrais pour rien au monde t'avoir dans la liste de mes adversaires (pour ne pas dire ennemis)
je me sens joyeuse comme une petite enfant. je ne sais pour quelle raison je n'arrive plus à trouver mes mots en français( suis-je entrain de devenir anglaise ou... mauvaise langue?)
yuggy, je suis une campagnarde, je n'ai pas peur "des bêtes" encore moins de "ta pleine". l'inspiration n'y manque pas.mais par désir de perfectionnisme, tu noies tes notes sous un magma "mauve agitation des flots"...
RépondreSupprimerJe n'ai pas oublié le "pique-nique", voici ma réponse:
RépondreSupprimerPar une journée de tonnerre et de grêle, plus précisément à la chandeleur,
kali fait des crêpes jusqu'à pas d'heure. Le dieu Nanobozho de chez les amérindiens yugurtins s'en vient en digne hôte ( qui s'est fait inviter)
une liqueure exquise entre les mains. sourire sur les lèvres, la démarche fière; pretextant des batteries à terre...
dima au secours, ma fable, est sans "Queue", va voir chez le Maitre des Queues si queue il ya avant que je ne sois obligée de faire la queue leu leu chez le marchand "d'escargots assassinés" à la recherche d'une queue sans loup!
Ils sourient maintenant les amèrindiens yugurtins ? Meme apres le calumet de la paix, ils restent toujours sobres et je te rappelle que les journées de tonnerre et de grele sont pour eux des jours de colére divine alors venir bomber le torse chez une princesse du Sud pour gouter ses mets me parait incongru pour ces habitants jadis parqués dans des réserves à moins que l'un d'eux se détache du lot, genre yuggy, et fasse preuve d'originalité et épouse l'insolite :)
RépondreSupprimerdima...qui tient la chandelle
Yuggy mauve ? Why not ? Dust is not so common.
RépondreSupprimerYah Veine Arable Dima, je souris, rire me scie les abdos "titanisés" par vos verveuses envolées.
Me permettriez vous une critique à brûle pourpoint ?
Mon canari me chante votre acquiescement prudent.
Nain contraint de bondir à la perche pour humer vos nuées, contrit à chaque chute de ne plus vous pressentir qu'en songe, je me tance d'une chance vicieuse, celle de vous lire.
Votre humilité échoue à vous dissimuler, ou comme l'écrirait L'Illustre KB, à vous "offusquer".
Je suis honoré et fier de pouvoir vous effleurer...
C'est que votre Arbre-Jumeau plane ci haut !
Dima : quoi que mes mots t'inspirent, sois sûr qu'ils ne s'adresseront à toi que sur la tonalité d'une profonde estime.
PS : "De la famille des reptiles, Le Caméléon supporte tous les types de climat" (extrait de chanson).
Kali, ta fable m'a pris sur son dos pour me porter vers d'autres cieux, lointains, rougeoyants sur une forêt de fin d'automne.
Pendant cette ascencion, je contemplais tour à tour ce ramage entier, altier et multicolore puis la surface de la Terre, minuscule point dont le bleu azuré fondait dans le gris de la lune si proche que je crus un moment la toucher.
Puis tes doigts décidèrent d'interrompre la féérie du vent cosmique, la plage blanche rejeta des lambeaux de mon cadavre reconnaissable à sa légendaire laideur.
Mes douze doigts ridés par le sel restaient aggripés à cet édénique souvenir d'apesanteur mais l'encre manqua...
Puisse les crevettes crisser cette missive à ma place... Tout en bas de Votre Tour de Soi.
Une fable à l’endroit, une fable à l’envers
RépondreSupprimerPoint n’est besoin de s’offusquer
pour qui s’exprime en vers…
et contre toux
Le placébo est au bout du chemin
Suffit de connaître la clef
De si de préférence
Car à l’hypothétique
S’ouvre sans pêne l’espoir
kb...abracadabrant
kb, ton passage amène paix et sérénité àmon pré.
RépondreSupprimerà en croire yug, ta séréni_thé a un effet narcotique assuré...
pour moi, tu restes kb, le grand oracle mage, magicien ensorceleur sans bra ni cadabra.