Pour toi, mon homme, qui revient du futur si présent, brisures de voix sensuelle, éclairs de pensée...
Pour toi, je murmurerais les histoires venues d'ailleurs, terres ruisselantes de lumière, chant lumineux des pleines enneigées accueillant des soleils torrides...
Pour toi, mon homme, je serais la voie et le guide dans cette plage de plaisir océane regorgée d' algues, d'écumes et de remous...
pour toi, mon futur, je m'adapterais à ton sel à ta douceur
pour toi , mon homme, je briserais toute note altière, je dénouerais tous les noeuds pour que notre entente soit lisse, simple, plate
je libérerais mes nattes, mes soie, mes tissus, mes ouvrages, mes chaînes...
Pour te plaire, j'écraserais mes voyelles et mes consonnes, j'effacerais mes dunes, mes courbes, mes hyperboles, mes tangentes et mes formules chimiques
je serais sans histoire, sans géographie,
sans mystère sans magie
sans savoir sans soucis
sans phrase, sans rime, sans verbe, sans nom,
il est un autre visage que l'on découvre de la beauté
Suis-je assez effacée pour te plaire? suis-je assez fauve pour ta savane?
suis-je assez déconstruite pour un narcisse inique?
la beauté est structurée de néant, de solitude décrépit, de vague à l'âme...
Les mots ne peuvent tout sauver, et comme ils venaient mal, je me laisse accaparer par eux
oubliant totalement d'agir... vidée, mes yeux s'alourdissent, je les ferme et me laisse emporter...
aime-toi ô "Mots le vent levé"!
j'aime mon sobriquet, il me rappelle l'indien effacé, exterminé...
il me rappelle ce corps qui te touche en se caressant
voile soyeux, brise passagère
dès lors
Il se peut qu'eut germé dans mon coeur un esprit de pardon, à l'égard des hommes
à l'égard de toutes les vilenies.
nice blog
RépondreSupprimermerci Rui, le tien aussi est very nice.
RépondreSupprimerPour toi, point de ce nectar cynique servi avec un art consommé de l'art scénique, pour toi, point de cet arsenic versé avec joie dans la tasse des fourvoyés de la paix, pour toi, un appel sans rappel, juste un son, ni sifflé ni modulé, naviguant sur le vent de ta crinière étoilée. Osmosement cosmique des deux moitiés d'une pièce muette où l'inique épouse le comique avant que le rideau ne se lève, laconique.
RépondreSupprimerJe reste sans mot Kali.
Très beau ma chérie, très fine la purification. Ne me fais pas croire toi qui es habituée à l'usage de la brosse que tu es décidée à t'effacer devant qui que se soit.
RépondreSupprimerMerci pour la photo.
Rhétorique amoureuse spontanée
RépondreSupprimernécessairement porteuse
quelque part, toute déclaration d'amour abrite une défaite
une défaite qui désarme l'objet de la convoitise
un projet qui par retour du boomerang se donne toutes les chances de la victoire
mais dans l'amour vrai, point de place ni pour un vainqueur ni pour un vaincu
l'amour c'est ce qui reste quand toutes les armes sont déposées
ce n'est pas un armistice, c'est une paix qui nécessite déclaration
une paix fragile à construire continuellement, sous peine de rupture
mais quel récalcitrant peut-il résister à une invite amoureuse faite de kalimate !
Yuggy sans mot? j'en doute fort! Néanmoins j'apprécie toutes les belles choses que tu m'écris depuis notre rencontre, je pourrais le dire tu es mon lecteur fidèle et ami qui m'apprend beaucoup de choses sans les dire. Oui yug, on est arrivé à ce stade d'échange implicite (Dieu nous préserve du mauvais Oeil).
RépondreSupprimerContinue de scribouiller sur ma page, c'est tout ce que je peux supporter comme noirceur en ce bas monde.
Que Dieu nous préserve des paires verts et des mers vertes, des mouches et des Pampers pour adultes "sad"
Sereine, ma fleur champêtre, la beauté de mes mots n'a d'égal que la bonté de ton support, ton soutien et ton amitié. Mon effacement n'est qu'une astuce pour conjurer le sort et fuir la page blanche, je me suis allée à une écriture"semi automatique" , j'ai laissé les mots me dire et me porter.
RépondreSupprimerje continue à développer mon narcissisme. sourire.
MG mon ami et fidèle lecteur,ta lecture me laisse toujours sur ma faim tellement tu touches le sens avec simplicité et tu me dévoiles des strates auxquelles, je n'ai pas pensé.
RépondreSupprimersi un amoureux il y a , il est tout sauf récalcitrant, c'est moi qui ne suis pas encore prête à entrer dans une prière tissée d'amour courtois.
et pourtant MG, je suis toujours seule,( snif snif)
PS: MG, "laisser sur ma faim" dans le sens besoin de me nourrir d'avantage de tes pensées, tes idées, tes lectures...
RépondreSupprimerMa noire soeur est morte, je n'aime plus le jeu. Préférez vous rire ? Je n'ai plus deux yeux...
RépondreSupprimerKali, ma téléphate, le sait.
Je ne jette qui ne me sied.
Et jamais je ne dicterais à quiconque ni mot ni silence.
Amour courtois, dis-tu kali? Si ça existe encore, les dames aurons ce délicieux embarras de choisir entre tant de beaux chevaliers prétendants, moi j'en doute, l'amour courtois, passé le moyen age a depuis été remplacé par l'amour à contrat ! L'amour cours toi même; l'amour tout court , court toit ! Une simple situation, on parle de situation familiale, même pas matrimoniale , quand à l'appeler situation amoureuse, ce n'est qu'une proposition de ma part!
RépondreSupprimerTout ça pour dire que ton snif snif ne fait pas couler de larmes, et que la solitude est très optionnelle , elle peut être bien ou mal accompagnée mais jamais seule!
Tiens, comme je n'ai pas à te sécher des larmes que tu n'as pas ( dommage, j'aime sécher les larmes et courtoisement) je me contente de te remercier de m'avoir donné l'idée de mon prochain poème : la solitude.
hey hey! c'est à cela que servent les amis...vas y MG aspire moi cette compère qui commence à me peser, fille de tes pensées, naissante sous tes doigts experts, elle ne pourra que me plaire! sourire.
RépondreSupprimerpour l'amour, il y a pire que l'amour "cours toi", il y a l'amour éclair.
Ris tu Kali de cet amour foudroyé ?
RépondreSupprimerje laisse éclater mon hilarité, ces derniers temps je fais dans l'exagération, l'emphase et l'hyperbole.
RépondreSupprimerta guenon détruit les paraboles, moi, je me détruis en m'aimant:je me fais plaisir en mangeant.
"je libérerais mes nattes, mes soie, mes tissus, mes ouvrages, mes chaînes..." : c'est à faire sans désir de plaire :)
RépondreSupprimerMounir, ce sont là des images des coutumes de ma campagne,des gens auxquels j'appartiens, ma tribu, mon clan, bref, lors d'une naissance, pour que rien n'entrave le déroulement et le succès de la délivrance, les femmes dénouent tous les noeuds, cheveux nattés,ceintures, rideaux, coupent le tapis encore ouvrage inachevé... tout ceci pour que la naissance soit facile, sans problèmes.
RépondreSupprimerc'est magique comment l'être humain entre dans la synergie entre le corps et l’espace.
A travers cette représentation, infiniment diversifiée dans ses formes culturelles mais qui laissent aisément entrevoir sa structure anthropologique,il n’y a aucune rupture qualitative entre la chair de l’homme et la chair du monde.
Tout à fait raison Kali cette histoire de "noeud georgien", dans le même ordre d'idée, les chausses de bébé doivent toujours être côte à côte et orientées vers l'est. En sorcellerie, le sort est noué dans un talisman. Les chasseurs de trésors savent que l'accés ne leur sera alloué qu'une fois l'énigme "dénouée". Le cosmos lui même est noué à ses extrémités, sinon ce ne serait pas plus qu'une baudruche.
RépondreSupprimerIl semblerait que "les terres arides "soient propices à la métaphysique.
N.B : Ne mange pas ma part du gateau !
sourire! waw ou miaouh! un juillet bien chaud sur la blogoma marocaine, ou du moins ce qu'il en reste... je pense à ses rixes verbales au masculin ou dois_je dire mâle?
RépondreSupprimerles terres arides ont été et demeurent le berceau de la métaphysique.Tu m'impressionnes mon yug, n'y aurait-il pas une autre méthode, moins violente(clin d'oeil à zemblog) pour te lire sans te manger yuggy?
Kali, quand tu me lis, c'est une partie de moi que tu "manges"... Zemblog parlait de secrets que je n'ai pas encore révélé car le blog n'est pas l'endroit idoine... Tu vois bien que nous donnons des fraises à nos ami(e)s et que ce sont des porcs qui tentent de s'en goinfrer en les enrobant de boue...
RépondreSupprimerEt, avant que j'oublie, magnifique photo !
RépondreSupprimerVous discutiez de quoi entre coquelicots ?
Tout ça pour lui? lui seul?
RépondreSupprimertu n as rien laisse pour nous, fideles lecteurs (lecteuses)
c est quoi cette:
je serais sans histoire, sans géographie,????
Menteuse va,
elles disent toutes la meme chose,
apres la lune de miel
tu epouseras les abeilles pour l eternite
(la belle mere aussi)
la belle devient grosse
et l amour devient XXL
tu trouvras ses cheveux dans ton assiette
ses plus belles phrases sont ses ronflements nocturnes et assourdissants
le tendresse se transforme en graisse
le mythe
vous n aurez pas ma liberte de penser
Que mes piqures soient douces à la qualité de mon miel...
RépondreSupprimeril est toujours plaisant de te lire et te savoir gagnant le Mythe.
Je voudrai te dire éclaireuse, que tes mots sont magiques et font vibrer les cœurs forts . Vas-y fonces mon amie. Ton romantisme me rappelle un silence de nuit sur une plage déserte que seules les vagues sont maîtresses et reines absolues, faisant frissonner les âmes ruisselant d’amour j'aime tes paroles non bagous ..kalimates…
RépondreSupprimerS’agissant d’amour, je voudrai te dire éclaireuse, que tes mots sont magiques et font vibrer les cœurs puissants. Vas-y doucement STP mon amie. Ton romantisme me rappelle un silence de nuit sur une plage déserte ou seules les vagues sont maîtresses et reines absolues, faisant frissonner les âmes ruisselant d’amour j’aime les paroles de kalimate avec un semblant fétichiste …bravo
RépondreSupprimerS’agissant d’amour, je voudrai te dire éclaireuse, que tes mots sont magiques et font vibrer les cœurs puissants. Vas-y doucement STP mon amie. Ton romantisme me rappelle un silence de nuit sur une plage déserte ou seules les vagues sont maîtresses et reines absolues, faisant frissonner les âmes ruisselant d’amour j’aime les paroles de kalimate avec un semblant fétichiste …bravo
RépondreSupprimermerci aziz de ta sympathie et merci à la sympathique personne que tu es.
RépondreSupprimerEn cemoment là, combien j'ai envie d'écouter les vagues par une belle nuit, y tromper mon corps et guérir mon âme decrépie, raffraichir mes idées qui fondent sous le climat merrakchi. merci pour tt et pour tout.
j'étais entrain de commenter sur ton blog quand je me suis aperçu que j'allais être le 27ème et que quoi que j'en dise, les autres ont presque tout dit.
RépondreSupprimerJe ne m'attarderai pas sur ta verve, qui est franchement délicieuse, je dirai simplement qu'aucun homme sur terre, ne mériterait qu'une femme s'efface avec autant d'abnégation, pour qu'il daigne la consacrer. Sinon, pour le reste, ça se consomme comme du miel! ;)
Sang commentaire sinon Des riflards pour une brise lol :)
RépondreSupprimerMême 27ième, tu ne resteras jamais le dernier ;)
RépondreSupprimerMerci de ton passage raffiné :)