Rêvée princesse
marchant pieds nus
sur un chemin fondant, initiatique soit-il
Trace après trace, corps plume tatoue le sable
gravure éphémère,
douleur, blessure que la mer clémente effaça par une caresse
vague, douceur salée, froide se réchauffant au toucher princier
gloire, le paysage se déplia
corps bafoué, torturé , écrasé sous le poids
mille et un pas
Souffre-t-elle, cette surface lisse, les milliers et une piqure sur sa peau radieuse?
trame se construisant se déconstruisant
sans héros, sans lyre
corps plume s'écrivant tout en s'effaçant
fragile
crayon noir, premier instrument
premier pigment du tatouage écolier
sur une page planche
tissu se tissant fil par fil
immaculée blancheur que le ciel embrasa
métamorphose
en fil d'or
lumière éblouissante au bout du tunnel
la beauté hors d'elle criant à tue-tête
"Reviens ô généreuse, reviens, reviens"
l'eau glacée finit par la ramener
le corps se débâtit de ses poids,
bête de somme
que de diables fut-elle habitée
le rayon grandit,la lumière revint dans un fracas infernal
je reviens de l'éden
le coeur d'une forêt dévastée
nulle trace
tout s'annule, se déconstruit
plus de forteresse
plus de pont-levis
plus de princesse
Rien qu'un tatouage sur une peau imprenable...
Evasion dans le cocon de Soi tissé, déluge d'images éperdues où tombent capes et épées, quand une reine accepte de marcher, l'océan demande aux vagues d'applaudir la prouesse et le vent se fait modeste. De ton jet s'écrit le message que rien ne vaut la joie d'une vie humble et riche.
RépondreSupprimerLa reine des reinettes, le souffle coupé, choit sans peur ni effroi, mûre à souhait,confiante sous le regard de son ami l'elfe des bois.
RépondreSupprimerVoilà la Rime déroule les rimes aussi pauvres soient-elles... sourire.
tout s'annule,se deconstruit..
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rien qu'un tatouage sur une peau..
et le fracas infernal de la lumiere,ondes et couleurs,froides,brulantes..
la plume choit..et remonte portée par les chauds ascendants vers les nuees rosatres,va ma reine,deploies tes bras/ailes et laisse le vent graver de nouveaux tatouages ephemere..
'Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point'. Bien que le cœur soit au coeur de cet admirable tissage de soi,la passion kalinienne n'y figure que implicitement. Une douceur soyeuse, une sensualité câlineuse touche tout lecteur s'approchant de toi: j'ai envie de me pencher et de toucher ,presque, ton âme.
RépondreSupprimerTrès beau texte.Un fil d'Ariane /le tunnel de la mort, à nous de suivre le fil de la métaphore. Fort kali.
Ton ami Youssef
Reine sur un royaume sans sujets, mes mousquetaires sont vent inconstant.
RépondreSupprimerCe n'est pas pour rien que" au royaume des aveugles, le borgne se fait roi"
merci Hachem de contribuer à enrichir mes fabulations.
Youssef, mon jeune ami, tu sais marqué ta présence d'une pierre blanche. mon coeur est terre de désolation inguérie. Puisse ta main être la main verte et ton toucher salvateur pour cette âme avide de refleurir.
RépondreSupprimerAmie, qu'elle est cette étrange mue
RépondreSupprimerQui malmène tes kalimate
Est-ce un vent délétère
Une bourrasque
Une tempête malencontreuse
Ou des intempéries sournoises
Qui ravagent en silence
Réduisant en traces
Le cours de tes pensées
Ne serait-ce tout simplement
Un creux d'une vague
Nage remonte
Et inspecte toi
N'est-il pas beau ton tatouage
Adorable MG,mon tatouage est temporel, chaque cellule, chaque parcelle de ma peau le porte avec fierté.
RépondreSupprimerC'est bizarre ce que l'écriture file en métaphore et nous éloigne de l'idée matrice.
Je ne sais ce qu'il a de captivant ce texte.Et voilà que je le "re" commente.
RépondreSupprimerYoussef.