La fin du printemps
Le parfum des fleurs, le pollen s’envole et irrite la sensibilité..Il voyage loin, loin de nous féconder d’autres roses, rouges, mauves, lilas et oeillets
Les pétales macèrent. Il faut attendre jusqu’au prochain pour voir d’autres bourgeons éclore.
La saison des morts au lieu des amours.
Le dépouillement ordonné reflète son désordre. Les fenêtres s’ouvrent et se ferment, le bruit des serrures, cliquetis bruit sourd de l’absence.
La nature se déchaîne, des bibliothèques brûlent, des feuilles s’envolent, les manuscrits se déchirent…
Le vent souffle fort et tourmente tout ce qui aspire vers cette verticalité.
Démence ou semence ?
Le printemps le regard déchiré, l’âme fugace est loin même au plus près de nous. Il n’est plus qu’une rumeur…
Une chanson ghiwaniennne : wahya win awin win emplit les cieux qui se vident jusqu’à la finitude.
Ni le condor, ni l’aigle royal, ni les vaillants guerriers n’accompagneront la nouvelle mélodie.
La nuit tombe.
La brise rafraîchissante nous ramène avec chaque grain, chaque murmure de folles histoires.
Clame haut poète, clame haut et brise les chaînes de l’inouï…
hurle les onomatopées de la douleur.
C'est libérateur de clamer haut et fort!
RépondreSupprimeraaaaahhhhh... ça ne me réussit pas; je ne suis pas poète...
Youssef :-)
les cris font perdre au texte son caractère profond, poétique et puis le rouge???
RépondreSupprimerIls manquent les indiens pour compléter le tableau(lol). lina
Ps/ je n'arrive pas à signer(openid)
ya sidi! qui t'a dit que tu l'es Youssouf? sourire.
RépondreSupprimermerci de me lire.
yak? tu n'arrêtes jamais toi tes cris-tiques?
RépondreSupprimerbien vu petite, je me disais aussi que ça ne convient pas. râlons silencieusement...
Je ne suis ni poete ni ..ecrivain .. bravo tout de même ton imaginaire bourdonne d'idées neuves ..le pollen s'envole et revient et va être là chaque printemps ...
RépondreSupprimerravie que mon écrit plaise! le pollen est un voyageur universel...il part mais ne revient jamais le même!
RépondreSupprimermerci aziouchka de lire mes kalimates.
Dans le langage de ma génération
RépondreSupprimerLe langage lointain, plus loin que la voie lactée
Ton récit se résume a deux mots
Wa zaqzaqati al aassafiro
Le mythe
Via son mobile
C'est la nouvelle sonnerie de ton mobile seigneur Mythe?
RépondreSupprimerrire ...
Ce que j'aimerais écrire d'aussi belles choses... j'ai lu ton texte à plusieurs reprises et un moment je l'ai trouvé tellement gai... je viens de le relire il y a quelques instants et je le trouve tellement triste...
RépondreSupprimerj'ai envie de le porter encore un peu en moi avant de parler de la dualité qu'il provoque en moi
je reviendrais donc pour ça
Le seul regret que j'ai après chaque printemps c'est un printemps désuet de plus sans que je puisse partir à Ketama. Il parrait que son pollen a des vertues libératrices...Et puis je sais pas pourquoi je parle de ça :)
RépondreSupprimerHmm peut être si, c'est dire que ton poème me fait rêver.
Ton commentaire m'a beaucoup fait rire Houdac. Par association des idées, ghiwane ,pollen de ktama l'un rejoint l'autre... très libérateurs.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup tes écrits.
ravie de t'avoir comme lectrice.
Doudou, ma chère, tu as l'âme sensible. tout ce que tu lis s'y imprègne, tu as perçu ma douleur et aussi ma joie. c'est ce qu'on appelle l'harmonie des dualités discordantes...
RépondreSupprimerمن عينيك أعشق الهوى وأرى جمال الوجود
RépondreSupprimerAvant croiser votre regard Je n'ai jamais su que les larmes sont de l'humain .
Votre regard m'a appris a être heureux et oublier les remèdes des guérisseurs
et les récits des voyantes Il m'a appris à sortir de chez moi pour errer dans les rues
de mon village à rechercher les traits de ton visage sous la pluie ou sous le soleil .
Je n'ai jamais su que les larmes sont de l'humain .
Votre regard m'a appris à me comporter comme un petit enfant qui apprend des choses
qui ne sont jamais venues à son esprit et qui les garde pour lui à jamais .
j’écris pour te dire que tu lis sans rien dire
Sidi Omar Lhadi
Rahti meaa ghyoube chems, hiya leyoum cherkat qe fine halek anti, ghabti.
RépondreSupprimerWin awin awin...
La fin du printemps, enfin on peut aller se baigner tous ensemble :-)
où as-tu vu tt cela sidi Omar lhadi?
RépondreSupprimerenfin oui, le regard est l'expression de l'âme, enfin, je pense.
Se baigner en équipe! hum, interessante twit invitation. Cependant où? j'ai failli me noyer l'année dernière à Taiti beach. la mer fi casa dangereuse mon cher Kalimero.
RépondreSupprimerc'est interessant
RépondreSupprimeroui serait été intéressant si j'avais su qui vous êtes... au moins un petit pseudo.
RépondreSupprimersourire.
merci quand même.