Qu'elles renaissent les feuilles
que j'eusse effeuillées
vibrante trajectoire
reconnaître au delà du savoir
le langage secret pour
renaître au delà de l'être
d'aimer au delà du verbe aimer
et sourire plus qu'une blessure
étirement de peau
dilatation de soyeuses cellules
sur un métier à tisser
Au delà du geste s'ouvrir toi l'introvertie
re-faire confiance
flair fin plus que certitude ni ouverture
balafre, fente factice , fou rire de peau
art de toc sous l'égide de jade
sans espoir de médaille,
le corps se consume, s'effeuille
pellicule par pellicule dans ce jeu glamour*
je t'aime un peu
tu m'affoles
pas du tout...
refrain
Affaire de confiance à la fin oui
figure l'imprévisible, l'illusoire
Mise à plat, la romancière se plie
Dort au fond d'un coffre
encensé d'odeurs anciennes
clous de girofle ,roses séchées
lavande, musc et santal
la peau s'en imprègne
peau sur un métier à plisser
Se voiler la face,
baisser le regard paupières closes
effet de rideau
mutisme, lèvres cousues
pont de mots déconstruit
la langue pendue
sur une peau immortelle
tes caresses ne sont qu'esquisse
oublier les sens
ne rien entendre,
juste écouter sans réellement comprendre
Lui se perd
Elle, couvre les pages
s'étale. l'encre s'affale
perle noire
la pluie survint sueur fine...
Tous les plis de l'âme froissée sont-ils défroissables dans un sourire de peau?
Quand la peau non surfaite s'étire, l'encombrant décolle, libérant de la face toutes ses surfaces qui de la lumière tissent les bordures.
RépondreSupprimerKali, par ce voyage que tu as réussi en des contrées que peu soupçonnent, par ces mots tourmentés fusant d'un visage apaisé, tu prouves, si besoin en est, que jamais on ne perd son temps en te "lissant".
Oui, oui mon Yug, "lisse" moi encore et encore .Tes paroles sont la rosée espoir de survie à mon pré aux lutins savants.
RépondreSupprimerJe suis la source, la muse, la mère nourricière , le reste reste à venir.On ne perd jamais son temps à me lire...
Mon Aérienne, tu pioches profond, sous la peau et ses cellules, au delà de l'âme et ses tourments. Oh douce source, belle amie, je te dédie ce poème de Lamartine que tu chéris et te rappelle que tu m'es chère...
RépondreSupprimerQu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.
Qu’il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.
Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !"
Youssef
Toute l'aventure de l'univers n'est autre qu'une affaire de plissement. de la naissance à la vieillesse la peau, surface comme l'eau se ride et se déride. Puisse mon âme suivre le mouvement des ondines de ton lac paisible, recouvrer la douceur de sa surface claire.
RépondreSupprimeret voilà que d'un geste, ton passage efface une ride (sourire) reviens moi souvent mon jeune ami, bientôt, je n'aurais plus besoin d'anti-rides.
Merci kali de me prêter ton métier à tisser grâce auquel j'ai brodé une toile visible sur poésiema.
RépondreSupprimertissage de séduction surfaite, n'as-tu pas peur mon cher MG de te retrouver de ce filet prisonnier?
RépondreSupprimerSi pour etre dévoré,kali, j'accepte de me faire prisonnier !
RépondreSupprimerAbandon lyrique
RépondreSupprimerle coeur devient corps
dans les mots
De cette chair si chère
à Kali
Donc, mon MG, je te dévorerai mot par mot
sans aucune larme de sang.
En fait, kali, ce n'est qu'un jeu de mots et des lettres que seule l'amitié blogostique sait permettre à la faveur des échanges et du partage.Les blogs à vocation litteraire junglent avec les mots pour en extraire des images et des sens toujours nouveaux. j'espère que nos differents écrits soient à la hauteur pour que les uns puissent dévorer les mots des autres avec bonheur et sans arrière pensée!
RépondreSupprimerJe t'espère une bonne et heureuse année.
Evidemment grand "ami" surtout lecteur, aucune nuance là-dessus.L'explicite est surtout adressé aux autres.
RépondreSupprimerMerveilleuse soit la tienne MG.
très beau! qui a dit qu'il n'ya pas de marguerites à Spitzburg..
RépondreSupprimerMoh
C'est que la Douceur est de glace cher Moh:)))
RépondreSupprimerMerci aux marguerites de t'avoir attiré par ici.
super mots c ahlam benazzi mon blog c www.mchicha-9tita.skyrock.com
RépondreSupprimerdésolée youssef, ce n'est pas moi qui a fait disparaitre tes commentaires.
RépondreSupprimerles miens aussi disparaissent, bizarre.
@ Moh, merci cher de ta visite, même si je n'ai jamais visité spitzburg :)))
@ ahlam, merci ma grande.