Tel Icar, rien ne me désignait pour aborder la vie par sa surface claire
Par quelle voie ténébreuse et détournée
Par où prendre la vie à revers
Quelle impasse!
Objet de désir penses-tu?
La vie, disais-je
Aller de l'avant et continuer à conquérir
Quelle barrière devrais-je franchir?
Limite avant la marge, l'écart.
Incapables de franchir mes lèvres, les mots
Bloqués dans ma bouche, m'étranglaient
Parole
Ouvrir la bouche, s'emparer de la vie
Même en bégayant...
... L'instant prend couleur d'éternité
L'éternité revêtant l'aspect d'un instant
L'inaltérable beauté est capable de paralyser nos vies
De distiller ses poisons dans nos existences
Anéantissement lumière sale
L'instant d'illusion, vol monotone
Tel une pierre, Icar choit
Solitude infinie,
Fort goût d'absence.
Atteindre le monde où la lumière n'a pas d'ombre, déteindre pour s'éteindre sans cet amour de soie, Kali nous offre l'envergure de ses aîles telle un calice où déposer nos délices en offrande à ce temps qui signe la fin de nos âffres et le commencement de l'aura.
RépondreSupprimerQue tu réussises à pourfendre le carcan de nos corps pour exhumer ce qui reste de nos coeurs, en une mission vers cet impossible ô combien nécessaire, cet acte de bravoure incontrôlée me déplace sans émoi au sein d'une question orpheline, doit-on éclore de ce soi qui nous tue ?
Je lis et relis ton cas lisse et chaque lettre crie la douleur de cet enchantement qui m'enfante.
"Mon cœur peut désormais prendre toute forme Prairie pour les gazelles, couvent pour les moines Temple pour les idoles, Kaâba pour les pèlerins Tables de la Torah, livre du Coran J'adhère à la religion d'Amour, là où s'orientent ses montures L'Amour est ma religion et ma foi." Ibn' Arabî
RépondreSupprimerMounir, si tu le cites c'est que tu adhères à son aimance! ravie de te voir sur la voie de l'Aimance.
RépondreSupprimerC'est absolument magnifique Yuggy! Etre à l'écoute d'un texte demande une attention particulière, une finesse et un regard pertinent, car l'esprit est aventureux et les pensées aiment flâner, sauter les barbelées... les tiennes me vont droit au coeur adorable elfe magique et magicien.
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RépondreSupprimerTel Icare qui des dédales échappe
RépondreSupprimerAspire à la liberté
Fuit les ténèbres
Retrouve la lumière
L'ambition est grande et le but pervers
En courtisant le soleil
Peuvent-t-elles résister
ses ailes de fortune
les vers de Kali
chantent en chœur
qu'il suffit de tendre la main
pour cueillir une fleur
Mon MG, c'est beau de te lire
RépondreSupprimerque tu rimailles
ou que tes rimes lyre
enchantent les ouïes et les dires
sourire.
Si je te dis que ton écrit est une merveille me croiras-tu?
RépondreSupprimeren le lisant, je me suis rappelé Eluard et son poème:
LE MIROIR D' UN MOMENT
Il dissipe le jour,
Il montre aux hommes les images déliées de l'apparence,
Il enlève aux hommes la possibilité de se distraire.
Il est dur comme la pierre,
La pierre informe,
La pierre du mouvement et de la vue,
Et son éclat est tel que toutes les armures, tous les masques en sont faussés.
Ce que la main a pris dédaigne même de prendre la forme de la main,
Ce qui a été compris n'existe plus,
L'oiseau s'est confondu avec le vent,
Le ciel avec sa vérité,
L'homme avec sa réalité.
Désormais,tu n'as rien à envier aux grands.
Ton ami youssef.
Tiens tiens! un revenant. Avant toute chose, encore une fois cher youssouf félicitations,-)
RépondreSupprimerMa grandeur est bien limitée cher; ce qui explique largement pourquoi je classe l'amitié du côté de l'hypocrisie...
Beau poème.
Cruel poème
RépondreSupprimerque traiter de menteurs (quand bien même!)
ceux qui aiment l'autre pour l'autre
et pas pour eux-mêmes..
Quand bien même les vers d'Eluard sont-ils cruels, les vôtres de finesse sont habillés . Merci de me lire Salvadorali :)
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