Par une nuit d'octobre
Une ombre amie vient me border
Quand je la lis
Je l'écoute bien
Quand elle me parle
Je perds le fil
Et mes idées
Et elle enchaîne
Et je tourbillonne
Dans un labyrinthe de symboles.
...
...
Fille d'automne
Feuille après feuille
Le vent effeuille ta résistance
Tu t'éparpilles en douceur
...
...
Puisse-tu vivre et te souvenir
Et en rire
Quand le ciel devient Gris
Et par manque de vent
Tu t’asphyxies.
par une nuit d'octobre...
RépondreSupprimerpas des plus sobres
des ombres pas à pas
des ombres pas amies
surgissent sans sympathie
du plus sombre de la nuit
je reprends le fil...
ton poème reprend ses droits
je n'aurais su dire autrement
cet hommage maladroit
voila que mes ombres s'effacent
voici le ciel devenu gris
advienne le temps de la poésie
Puisque de tes yeux
RépondreSupprimerOctobre et le ciel
S’infusent
Corail et zéphyr
Puisque le rouge est éternel
Qu’importe les couleurs
Et les emblèmes
Khaled :)
Comment ça, qu'importent les couleurs,
RépondreSupprimermon bon monsieur le commentateur ?
Pour le Zéphyr passe encore, tout le monde sait bien que la couleur du ciel n'est qu'une hallucination collective...
Mais puisque le rouge est éternel, foutons la paix au Corail, il en meurt assez comme ça chaque jour dans la mer mé-mé-méditerrannée...
sérieusement, comment commenter un poème ?
PS
pour les emblèmes, pas de problème, cette image a très peu sa place en poésie...
tu ne me resisteras point
RépondreSupprimerparce que je le vaux bien
le mythe
le spam
LeMythe, ravie de ton passage l'égocentrique ;)
RépondreSupprimerSalvadorali, je découvre que tu n'es pas simplement un journaliste mais doublé d'un poète à tes heures. très joli vers en tout cas et ce n'est pas mon opinion toute seule, mon ami khaled l'algérien se joint à moi.
RépondreSupprimerKhaled, il y a des termes qui ont une certaine sonorité magique, la beauté d'un mot ne réside pas dans l'harmonie phonétique de ses syllabes mais dans les associations sémantiques que sa sonorité éveille: j'aime :)
RépondreSupprimersalvadorali, en effet va pour les emblèmes, que le notre soit purement culturel :)
@ kalimate
RépondreSupprimerjournalier plutôt que journaliste, ma chère ;-) et la mécanique poétique a cela de fascinant qu'il n'y a pas de plan de montage obligatoire, c'est comme si tu achetais une commode en kit et que tu t'arranges pour monter à partir de là une table à manger et ses chaises assorties, enfin tu m'as compris ;-)
N'est pas qui veut peau êtes... c'est être ou ne pas être cher salvadorali :)
RépondreSupprimer@ kalimate
RépondreSupprimer"bien placés, bien choisis, quelques mots font une poésie" recommandait raymond queneau...
la question serait donc plutôt : faire ou ne pas faire... prendre leur(s) pied(s) aux mots !
une invocation des muses par là, un petit coup de métrique par là, et voila !
variation sur le t'aime :)))
RépondreSupprimerC’est en octobre
Que l’ombre amie vient me border
De sa voix sombre dans mon lit
Lorsqu’elle me parle
Que je l’écoute et qu’elle sourit
Se lève le voile
sur mes pensées qui tourbillonnent
Dans un labyrinthe de sens
…
Fille d’automne
Sur le seuil de mon hiver
Le vent effeuille
Ma résistance qui s’éparpille
En doux flocons
De ta douceur
…
Puisse ton souvenir vivre
Et en rire
Lorsque le ciel aigri
De mon absence
Pleure mon amertume
kb
c'est "pleure son amertume" dans la dernière ligne
RépondreSupprimerpuisque l'heure est aux errata, j'en profite pour placer le mien ;-)
RépondreSupprimerla troisième strophe est à rectifier ainsi : une invocation des muses par-ci, un coup de métrique par-là...
A mon art léger, l'art grand
RépondreSupprimervoici mon thème, voilà vos variation
et mon fil à rien, mon fil de soi
de s'enrichir par vos contributions
les images déferlent en une file
perle, rubis, jade et émeraude
la contemplation est une palette de couleur...
Kb, te lire est toujours un doux plaisir :)
Salvadorali, en voilà une proposition d'une légèreté terrifiante si j'ose dire :)
RépondreSupprimer"prendre leur(s) pied(s) aux mots"
Si on laissait à Sigmund Freud le soin de l'analyser...que de trésors à découvrir;)
@fragine & @ journalier
RépondreSupprimerDes sémantiques qui tiennent soul les spasmes d’octobre ?!
Allez Sœur d’Octobre !!!
Je bois les poèmes et Fil de rien Hup ! suis ivre ..
J’hallucine peut être mais je vais comme même le dire :
Idi Amin Dada !!! Sort du corps de salvadorAli .
Ps: Faut Épouser l'univers.
kHALED
@ Khaled
RépondreSupprimerIdi Amin ? pourquoi pas Boumediène ? Dans l'hallucination faut pas qu'y ait d'la gêne ;-)
Ah, bien sûr, épouser l'univers...
Mais pourquoi crois-tu que nous faisons des vers ?
Khaled, te sens-tu persécuté sur mon blog? je ne vois nullement d'épée de Damoclès menaçant tes mots! cesse de boire mes vers, tu hallucines grave frérot...lol
RépondreSupprimerSalvadorali, il est temps que je commercialise mes "Vers"... Effet narcotique immédiat :)